Le Congrès de futurologie

Calmann-Levy - EAN : 9782702100974
Stanislas Lem
Édition papier

EAN : 9782702100974

Paru le : 1 avr. 1994

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  • EAN13 : 9782702100974
  • Réf. éditeur : 5153937
  • Collection : FANTASY
  • Editeur : Calmann-Levy
  • Date Parution : 1 avr. 1994
  • Disponibilite : Epuisé
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 222
  • Format : H:210 mm L:140 mm E:15 mm
  • Poids : 265gr
  • Résumé :

        Saviez-vous que le nombre des futurologues croît à la même vitesse que l'humanité tout entière ?
        Le huitième congrès mondial de futurologie a tenu ses assises au Hilton de Costaricana. J'y assistais. Dès le matin, un commando terroriste enleva le consul général américain. De mon côté, au bar de l'hôtel, je fis la connaissance d'un colosse barbu armé d'un fusil anti-pape qu'il comptait utiliser sur la personne d'Adrien XI. Il y avait de l'électricité dans l'air. Notre première séance n'était pas achevée que les combats de rue éclatèrent. Le pays était en proie à une nouvelle révolution. Le gouvernement fit aussitôt glisser dans l'eau du robinet de fortes doses de supercarésine et de félicitol. L'émeute tourna rapidement à l'orgie, et au milieu de la confusion générale, il fallut bientôt chercher refuge dans les égouts, où les rats intoxiqués se promenaient en couples, la queue dans la queue.
        Et ce n'était encore que la première journée ! Lorsque je repris mes esprits, en 2039, la psychimie avait fait accomplir à la cervilisation d'énormes progrès. Je n'étais pas au bout de mes surprises.


    La société sécrète les drogues qui assurent sa survie ; l'ordre social lui-même en est la plus redoutable. A l'inverse des futurologues, Lem a choisi d'éclairer notre présent à l'aide des mots de l'avenir, néologismes bouffons ou terrifiants.
    L'apocalypse saugrenue qui nous est décrite ici évoque aussi bien les pièges logiques de Robert Sheckley que les univers emboîtés de Philip K. Dick.

  • Biographie : Fils d'un médecin oto-rhino-laryngologue (ORL), Stanislas Lem voit ses études de médecine à l'Université de Lwów interrompues par la Seconde Guerre mondiale. Il travaille alors comme mécanicien et soudeur, et prend part à la résistance contre les Allemands. À l'issue de la guerre, l'Armée rouge occupe la Pologne et l'Union soviétique contrôle le pays. 
    En 1946, Lem reprend les études de médecine à l'Université Jagellonne de Cracovie. Pour éviter une carrière de médecin militaire, il ne passe pas ses derniers examens et obtient seulement un certificat de fin d'étude. Assistant de recherche d'une institution scientifique, il écrit ses premières histoires pendant son temps libre. 
    En 1981, il reçoit un diplôme honoraire de l'École polytechnique de Wroclaw. Plus tard, l'Université d'Opole, celle de Léopol et enfin de Jagellonne font de même. Stanislas Lem écrit sur l'incommunicabilité entre les humains et les civilisations extraterrestres, et sur le futur technologique de l'humanité. Il développe des idées sur une société idéale et utopique et explore les problèmes liés à l'existence de l'homme dans des mondes où le progrès technologique supprime tout effort humain. Ses sociétés extra-terrestres mettent en scène des essaims de mouches mécaniques (L'Invincible) ou l'océan pensant (Solaris) avec lesquels les Terriens ne peuvent pas communiquer. Des utopies technologiques apparaissent dans
    Pokoj na Ziemi (Peace on Earth) ou dans Cybériade. 
    Malgré la censure inhérente au régime marxiste-léniniste dans lequel il vécut, son œuvre contient une sévère critique du collectivisme. Lem est intronisé membre honoraire de la Science Fiction and Fantasy Writers of America (SFWA) en 1973. La SFWA annule cette décision en 1976 après les critiques de Lem contre la science-fiction américaine bas de gamme, mais lui propose toutefois une adhésion ordinaire, ce qu'il refuse. Il décrit cette littérature comme kitsch, pauvrement écrite et plus intéressée par la rentabilité que par les idées ou les nouvelles formes littéraires. De tous les auteurs américains de science-fiction, il n'adresse des éloges francs qu'à Philip K. Dick[1]. 
    Malade depuis longtemps, Stanislas Lem est décédé à l'hôpital de Cracovie d'une crise cardiaque le lundi 27 mars 2006.
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