Le Carnet blanc

Arfuyen - EAN : 9782845900158
KERN/JACCOTTET
Édition papier

EAN : 9782845900158

Paru le : 16 oct. 2002

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  • EAN13 : 9782845900158
  • Réf. éditeur : 841671
  • Collection : CAHIERS D'ARFUY
  • Editeur : Arfuyen
  • Date Parution : 16 oct. 2002
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Format : H:205 mm L:135 mm E:12 mm
  • Poids : 200gr
  • Résumé : En hommage à Alfred Kern, Philippe Jaccottet, dont on sait combien il est rare qu'il accepte de s'exprimer au dehors de ses livres, a bien voulu écrire la préface de ce Carnet blanc. Il y livre ses souvenirs de l'immédiat après-guerre, lorsqu'il avait fait la connaissance de Kern : « Si lointain que soit désormais le souvenir d'une des rares soirées que j'ai dû passer chez eux, l'espèce de bonté dont ils rayonnaient, lui et sa charmante jeune femme russe, Halina, m'est encore aujourd'hui très sensible (...) Alfred Kern est mort en septembre dernier ; le seul survivant des « quatre mousquetaires » et de tout ce groupe d'écrivains plus âgés qui étaient dans une certaine mesure leurs maîtres - si l'on peut ainsi parler s'agissant d'esprits aussi indépendants - et que j'ai, moi-même beaucoup aimés, admirés, commentés : Armen Lubin, André Dhôtel, Henri Thomas, sans oublier Pierre Leyris, l'incomparable traducteur, lui aussi disparu l'an dernier. Cette nouvelle ne pouvait pas ne pas m'être douloureuse ; il fallait qu'à ce lointain ami j'adresse un salut chagriné." Il y marque aussi ce qui le rapproche de l'écriture et de la sensibilité de Kern, exilé volontaire au pied du Hohneck comme il l'est lui-même auprès du Mont Ventoux : « Lisant ces pages si dépouillées, si intérieures, je me dis que Kern, devenu le contemplateur de plus en plus immobile du paysage que son refuge lui offrait tous les jours, Kern avec sa passion des choses visibles et des autres, avec l'enfance restée si présente en lui, dans le bonheur certes fragile mais pour lui si durable de l'amour, je me dis qu'il avait vraiment atteint ce centre que la profusion romanesque risquait peut-être de faire oublier, et d'où montagne et flamme de bougie peuvent être vues comme tressées ensemble pour un regard assez clair. »
  • Biographie : Alfred Kern est né à Hattingen, en Allemagne, en 1919. Son enfance se passe à Schiltigheim, dans la banlieue de Strasbourg. Il s'oriente vers le grand séminaire et suit des études de philosophie et d'histoire à Heidelberg et Leipzig. Il s'installe à Paris et entre comme professeur à l'École Alsacienne en 1947. Sous l'égide d'Antonin Artaud, il fonde, avec André Dhôtel, Henri Thomas et Marcel Bisiaux, la revue 84. Il publie ses deux premier romans aux éditions de Minuit : Le Jardin perdu (1950, prix Félix-Fénéon) et Les Voleurs de Cendres (1951), puis cinq autres romans chez Gallimard : Le Mystère de Sainte-Dorothée (1952), Le Clown (1957), L'Amour profane (1959, prix Renaudot), Le Bonheur fragile (1960), Le Viol (1964). À partir de 1978, plusieurs expositions sont consacrées à son oeuvre photographique. Lecteur d'allemand chez Gallimard, Alfred Kern contribue à la découverte de grandes oeuvres de la littérature d'outre-Rhin, comme celle de Thomas Bernhard. Installé à Munster (Haut-Rhin), face aux sommets du Hohneck et du Petit Ballon, c'est là qu'il a choisi de se retirer. Il est mort le 12 septembre 2001 à la clinique Saint-Joseph à Colmar.
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