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La victoire, c'est le sacrifice
France Libris - EAN : 9782355193316
Édition papier
EAN : 9782355193316
Paru le : 15 avr. 2015
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- EAN13 : 9782355193316
- Editeur : France Libris
- Date Parution : 15 avr. 2015
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 265
- Format : H:210 mm L:145 mm E:20 mm
- Poids : 370gr
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Résumé :
La victoire, c’est le sacrifice
Les carnets d’Alfred Jassaud
Retranscrits par son neveu Philippe Jassaud
Bien avant d’être connu comme le «Bison» du réseau de résistance ALLIANCE, fondé par Marie-Madeleine Fourcade, Alfred Jassaud était un jeune bourgeois, scout «Coeur Vaillant», féru d’histoire, de poésie, de théâtre, et de littérature classique.
Il a laissé à sa famille cinq carnets emplis de ses impressions datées, où rêves, colères, et illusions déçues, se succèdent selon les périodes de sa courte vie. De l’âge de dix-sept ans (2 mars 1937) jusqu’à la veille de ses vingt-deux ans (29 août 1942), il se raconte sans ménagement, oscillant entre sa foi en Dieu, parfois jusqu’au mysticisme, son éternel manque d’amour féminin, et un insatiable besoin d’héroïsme patriotique.
Des réflexions fortes sur les femmes, la mort, la politique, ou la religion, côtoient des rendez-vous festifs ou des sorties amicales de loisirs divers, escalade, plongeon, randonnée…
Régulièrement, il s’autocritique, mûrissant au gré des carnets où les phrases radicales, racistes, violentes du début font place à des morceaux de philosophie poignants, à force de rencontres et de séjours à l’étranger. Certaines de ses idées auraient peut-être pu éviter bien des conflits…
Grand poète, épris de culture, il publiait, dès dix-sept ans, des textes dans le journal «Les Échos». Il nous fait découvrir dans ces écrits qu’il laisse à la postérité, beaucoup de détails sur l’histoire de la France et de la grande lignée de héros dont ses descendants peuvent être fiers. Il serait certainement devenu un grand journaliste. La guerre en a décidé autrement.
« Je n’en peux plus. Je suis à l’étroit. J’en ai assez de mener cette vie d’imbécile. Je suis foutu si je continue à vivre normalement. Il me faut du danger, la vie dure, âpre, difficile, la souffrance, vivre sauvagement pour un Idéal : Dieu – La France ».
Alors qu’il servait la résistance et qu’il était devenu Agent Principal de Renseignements pour la zone Normandie, il a été arrêté le 19 septembre 1943 avec des papiers au nom de Robert Darsac. Emprisonné, torturé, il sera exécuté, avec ses amis membres du réseau Alliance, au champ de tir de la caserne d’Heilbron en Allemagne, le 21 août 1944. Son Idéal était de servir et de mourir pour la France. Il est mort en héros. Sa devise : À bloc ! La phrase que l’histoire retiendra de lui : «La victoire, c’est le sacrifice» !