La Theo des Fleuves

Esperluete - EAN : 9782359840766
Jean Marc Turine
Édition papier

EAN : 9782359840766

Paru le : 8 mai 2017

18,00 € 17,06 €
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  • EAN13 : 9782359840766
  • Collection : L'ESTRAN
  • Editeur : Esperluete
  • Date Parution : 8 mai 2017
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 224
  • Format : H:20 mm L:141 mm E:200 mm
  • Poids : 398gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé :

    La vieille Théodora ne marche plus, elle ne voit plus. Mais elle se souvient et raconte. Elle nous parle de sa vie, de ses rencontres, ses amours, ses espoirs, mais aussi ses errances, ses drames et ses désillusions.
    Théodora est une enfant du fleuve. Née Rom, elle a voyagé au gré des vents. Traversant le temps, elle a vécu plusieurs vies. Née à l’aube du XXe siècle, elle le traverse tout entier. Temps de guerres, de communisme, d’oppressions répétées, l’histoire des Roms se révèle au fil du roman et se confond avec celle du siècle.
    Naître femme, c’est s’exposer à la tutelle des pères et des maris, Théodora le comprendra vite. Tout comme elle pressentira aussi que par la lecture et l’écriture, elle échappera à la fatalité. Aladin, le tendre amant, Nahum, le fils d’élection, Joseph, le marin, croiseront sa route. Personnages lumineux, ils partageront un temps sa vie avant qu’elle ne reprenne la route et construise sa destinée.
    La force du travail de Jean Marc Turine, depuis ses premiers textes, réside dans son souci de donner la parole aux sans-voix, aux opprimés, aux victimes et de se dresser, sans relâche, contre la guerre et l’exclusion.
    Par une écriture juste et engagée qui donne de la force à ce récit, il dénonce l’exil forcé, les brimades, l’injustice... Les voix du récit s’entremêlent pour nous emporter dans une histoire forte et entière, qui ne laisse pas le lecteur indifférent et le pousse à reconsidérer les questions de l’exil et de l’exclusion à la lumière de l’histoire contemporaine.

    Je n’ai qu’un livre, celui que m’a donné ma mère à ma naissance et que j’ai donné à mes enfants le jour de leur naissance, la vie. Mon livre rendu fertile par la terre sur laquelle je marche en traversant les saisons. La terre me nourrit de ses fruits et me procure des plantes pour soigner nos corps, la terre qui accueille nos défunts. Mon livre se remplit de l’eau de la rivière dans laquelle je me lave et attrape les poissons, de l’eau des cascades dans laquelle jouent nos enfants nus en été et de l’eau des sources qui nous abreuvent. Je lis mon livre dans les chants et les légendes qui naissent et se recomposent autour du feu qui nous réchauffe en hiver, dans les travaux des femmes lorsque le feu cuit nos repas de tous les jours. Mon livre dit que le Tsigane ne quitte rien ni ne va quelque part, le Tsigane parcourt sa demeure, les terres qu’il traverse. La foulée tsigane est une quête infinie.
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