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La solitude des vivants
Raisons D Agir - EAN : 9791097084516
Édition papier
EAN : 9791097084516
Paru le : 16 janv. 2026
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- EAN13 : 9791097084516
- Editeur : Raisons D Agir
- Date Parution : 16 janv. 2026
- Disponibilite : Pas encore paru
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 144
- Format : H:12 mm L:110 mm E:175 mm
- Poids : 0gr
- Résumé : Le 23 mai 2025, en réponse aux « épidémies de solitude » diagnostiquées par des scientifiques dans le monde entier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) adopte une résolution établissant que « les liens sociaux sont des piliers de la santé publique ». Cette décision s’inscrit dans l’invention de la solitude comme problème public, destiné à élaborer des politiques pour ces femmes et ces hommes comptant moins que les autres dans la société et connaissant diverses formes d’« insignifiance sociale ». Pendant 5 ans, prenant pour territoire principal d’investigation un espace rural et enclavé du Sud-Ouest de la France, le sociologue Sylvain Bordiec a enquêté à la fois sur les institutions impliquées dans les mesures de lutte officielle contre la solitude (administrations, entreprises, fondations, associations de solidarité, etc.) et sur les personnes (presque) « sans personne » qui sont la cible de ces politiques. Il montre que ces luttes, hautement légitimes parce qu’en apparence apolitiques, sont en réalité fondées des inégalités de classe, et en particulier sur l’opposition commune entre solitude épanouissante, privilège des dominants, et solitude aliénante, lot des dominés. Elles consistent alors moins à réduire les « coupures sociales » qu’à les rendre supportables. Qui plus est, en établissant que ce combat est impulsé par les pouvoirs politiques et économiques mais surtout accompli par des bénévoles et les « sans personne » elles-mêmes, La solitude des vivants dévoile ce que ces luttes sont réellement : les laboratoires d’un traitement gratuit des questions sociales et sanitaires fondé sur des attentes de bonne volonté individuelle. Forces de survie des pauvres, des malades et des vieux, elles sont aussi des forces de perpétuation des inégalités.