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La prothèse et le droit : essai sur la fabrication juridique des corps hybrides
Irjs - EAN : 9782919211548
Édition papier
EAN : 9782919211548
Paru le : 6 juin 2016
39,00 €
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- EAN13 : 9782919211548
- Collection : LES VOIES DU DR
- Editeur : Irjs
- Date Parution : 6 juin 2016
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 480
- Format : H:215 mm L:135 mm E:28 mm
- Poids : 250gr
- Interdit de retour : Retour interdit
-
Résumé :
Grâce au développement de technologies de plus en plus complexes susceptibles de s’immiscer dans l’organisme, corps et artéfacts semblent en passe de connaître un degré d’hybridation jamais atteint jusqu’alors. Certaines technologies prothétiques émergentes, comme les bio-implants ou les puces électroniques, sont incontestablement de nature à bouleverser nos représentations du corps humain, si ce n’est notre nature anthropologique elle-même. A ce titre, ces technologies sont à la source de nombreuses inquiétudes et nourrissent, dans le champ juridique et éthique, un très vif débat qui se situe principalement sur le versant politique de la réglementation et de la gouvernance. L’objectif de la présente étude est d’élargir le champ de l’investigation consacrée aux rapports entre droit et nouvelles technologies en portant l’attention sur la pratique juridictionnelle, afin de mettre en évidence les problèmes posés par l’hybridation à partir de litiges auxquels les cours et tribunaux ont déjà été confrontés. Ceux-ci étant souvent en première ligne lorsqu’une technologie inédite affecte l’une ou l’autre sphère d’activité humaine, il est alors possible d’observer comment le droit s’adapte au changement technologique. A partir de trois cas d’étude distincts, relevant du droit travail, du droit antidiscriminatoire et du droit du sport, nous montrons d’une part comment les juges résorbent les tensions résultant d’une pluralité des manières de saisir l’hybridation entre homme et artéfacts dans le chef des protagonistes du litige. D’autre part, nous mettons l’accent sur les dispositifs et moyens – qu’ils soient externes au droit (les taxinomies, les mesures, les statistiques de la biomédecine) ou internes (les standards, les catégories, les critères) – qu’utilisent les protagonistes d’un litige, et en particulier le juge, lorsqu’ils sont confrontés à l’irruption d’entités problématiques, comme l’est le corps hybride, dans des situations litigieuses. Cette approche pragmatique permet de faire apparaître la singularité du travail réalisé par les juges pour concilier l’émancipation de la personne par la technique et son intégration et sa participation à un ordre commun.
Christophe Lazaro, docteur en droit, diplômé en philosophie et en anthropologie, est chercheur senior au sein du Centre de Recherche Information, Droit et Société (CRIDS) de l’Université de Namur en Belgique. Ses recherches actuelles abordent d’un point de vue interdisciplinaire la question de l’autonomie et du pouvoir des individus à l’ère des Big data, des prothèses et des environnements dits intelligents. Il a soutenu sa thèse de doctorat en sciences juridiques à l’Institut Universitaire Européen (Italie). Il est également membre associé au Laboratoire d’Anthropologie Prospective de l’Université de Louvain (Belgique).

