Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
La perte des limites - hallucinations et délires dans le roman européen, années 1920-1940
Champion - EAN : 9782745329905
Édition papier
EAN : 9782745329905
Paru le : 28 avr. 2016
70,00 €
66,35 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782745329905
- Réf. éditeur : 07532990
- Collection : HCE
- Editeur : Champion
- Date Parution : 28 avr. 2016
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 448
- Format : H:22 mm L:220 mm E:150 mm
- Poids : 580gr
- Résumé : Entre les années 1920 et les années 1940, le motif du délire joue un rôle déterminant dans la transformation du genre romanesque en Europe, comme en témoignent notamment les œuvres d’Elias Canetti, de Louis-Ferdinand Céline, de Blaise Cendrars, d’Alfred Döblin, de Hermann Hesse, de James Joyce et de Virginia Woolf : les limites entre le réel et le délire y sont brouillées comme jamais auparavant dans l’histoire du roman. Si cette transformation est liée à la révolution du champ de la psychopathologie qui bouleverse l’époque, le délire romanesque se dérobe aux lectures médicales : composé d’éléments hétérogènes, parfois incompatibles, il échappe à toute psychologie, et ouvre à une représentation des troubles de l’époque. Tantôt victimes d’une violence que la société de leur temps s’emploie à refouler, tantôt dangereux « égocrates » en puissance, les délirants incarnent une crise de la civilisation occidentale et illustrent des processus que l’on retrouve à l’œuvre dans les totalitarismes, en train de s’imposer. Introduisant une brèche dans la frontière entre fiction et réalité, le délire romanesque devient un espace politique où le roman s’interroge sur ses propres pouvoirs et pense la situation historique dans laquelle il naît.















