La Mouche ou les Espiègleries et aventures galantes Bigand

Dans La Mouche, très lue au XVIII^e siècle, non rééditée depuis lors, Mouhy entraîne son lecteur à la suite du petit Bigand (héros populaire, mais qui a des lettres) dans une folle équipée à travers les registres romanesques les plus variés, du trivial au fantastique, du picaresque au tragique de l'amour fou, dans un univers soumis au règne du hasard. Une étonnante expérience de collage et une très originale création romanesque qui dit quelque chose de la liberté et de la folie au siècle des Lumières.

Florence Magnot-Ogilvy est professeur de littérature française du XVIII^e siècle à l'université Rennes 2 et membre du CELLAM (Centre d'étude des littératures et des langues anciennes et modernes). Elle a publié notamment La Parole de l'autre dans le roman-mémoires (1720-1770) et dirigé plusieurs volumes sur le XVIII^e siècle, dont « Gagnons sans savoir comment » : représentations du Système de Law de 1720 à nos jours.