Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
La Mort à Venise
EAN : 9782251457451
Paru le : 16 janv. 2026
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782251457451
- Collection : BIBLIOTHEQUE AL
- Editeur : Belles Lettres
- Date Parution : 16 janv. 2026
- Disponibilite : Pas encore paru
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 110
- Format : H:190 mm L:125 mm
- Poids : 0gr
-
Résumé :
Dès sa parution, en cette année 1912 où l’esprit européen s’inquiétait déjà de sa décadence, La Mort à Venise fut saluée comme l’une de ces oeuvres rares par lesquelles une écriture prend place dans le grand concert de la littérature universelle.
Il y avait là plus qu’un récit : une confession sublimée, un miroir tendu à l’âme moderne. Les transpositions ultérieures – l’opéra de Britten, le ballet de Neumeister, et surtout le film somptueux de Visconti – n’ont fait qu’éclairer la vérité essentielle de la nouvelle : la splendeur inégalée de son écriture.
Venise y apparaît comme une invention esthétique, un décor suspendu entre la vie et le songe. Le monde extérieur y est tenu à distance, réduit à une rumeur. Les ruelles, les canaux, les silhouettes du petit peuple composent une toile de fond où le drame intérieur du héros se déploie dans toute sa nudité. Même Tadzio, l’adolescent polonais à la beauté ambiguë, n’est plus tout à fait humain : il est symbole, émanation d’un idéal ancien vers lequel se tend le regard épuisé d’un homme que l’art a déserté.
Et qui est donc ce Gustav von Aschenbach, voyageur solitaire venu de sa Bavière natale ? Ni musicien, malgré le prénom qui évoque Mahler, ni prophète. C’est un écrivain qui s’est tu. Le monde, jadis transfiguré par sa plume, ne répond plus à son appel. Alors, dans la cité languissante, sous le vernis des splendeurs vénitiennes, il découvre, au coeur même de la beauté, l’inévitable décomposition. Paradoxe sublime : de l’impuissance naît la perfection, et dans la passion qui le consume, Aschenbach entrevoit l’essence cachée de son être – cette vérité intime que la rigueur du monde bourgeois lui avait ordonné d’oublier. - Biographie : Jean-Marie Valentin est titulaire de la Chaire d’Histoire culturelle du monde germanique à l’Institut Universitaire de France. Il dirige la collection Bibliothèque Allemande aux Belles Lettres.


















