La Mort à Venise

Belles Lettres - EAN : 9782251457451
Thomas Mann
Édition papier

EAN : 9782251457451

Paru le : 16 janv. 2026

21,00 € 19,91 €
Bientôt disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
A paraître 16 janv. 2026
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782251457451
  • Collection : BIBLIOTHEQUE AL
  • Editeur : Belles Lettres
  • Date Parution : 16 janv. 2026
  • Disponibilite : Pas encore paru
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 110
  • Format : H:190 mm L:125 mm
  • Poids : 0gr
  • Résumé :

    Dès sa parution, en cette année 1912 où l’esprit européen s’inquiétait déjà de sa décadence, La Mort à Venise fut saluée comme l’une de ces oeuvres rares par lesquelles une écriture prend place dans le grand concert de la littérature universelle.

    Il y avait là plus qu’un récit : une confession sublimée, un miroir tendu à l’âme moderne. Les transpositions ultérieures – l’opéra de Britten, le ballet de Neumeister, et surtout le film somptueux de Visconti – n’ont fait qu’éclairer la vérité essentielle de la nouvelle : la splendeur inégalée de son écriture.

    Venise y apparaît comme une invention esthétique, un décor suspendu entre la vie et le songe. Le monde extérieur y est tenu à distance, réduit à une rumeur. Les ruelles, les canaux, les silhouettes du petit peuple composent une toile de fond où le drame intérieur du héros se déploie dans toute sa nudité. Même Tadzio, l’adolescent polonais à la beauté ambiguë, n’est plus tout à fait humain : il est symbole, émanation d’un idéal ancien vers lequel se tend le regard épuisé d’un homme que l’art a déserté.

    Et qui est donc ce Gustav von Aschenbach, voyageur solitaire venu de sa Bavière natale ? Ni musicien, malgré le prénom qui évoque Mahler, ni prophète. C’est un écrivain qui s’est tu. Le monde, jadis transfiguré par sa plume, ne répond plus à son appel. Alors, dans la cité languissante, sous le vernis des splendeurs vénitiennes, il découvre, au coeur même de la beauté, l’inévitable décomposition. Paradoxe sublime : de l’impuissance naît la perfection, et dans la passion qui le consume, Aschenbach entrevoit l’essence cachée de son être – cette vérité intime que la rigueur du monde bourgeois lui avait ordonné d’oublier.

  • Biographie : Jean-Marie Valentin est titulaire de la Chaire d’Histoire culturelle du monde germanique à l’Institut Universitaire de France. Il dirige la collection Bibliothèque Allemande aux Belles Lettres.
Haut de page
Copyright 2025 Cufay. Tous droits réservés.