La Maison brûle

EAN : 9791094225509
GARCIA WEHBI EMILIO
Édition papier

EAN : 9791094225509

Paru le : 3 janv. 2022

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  • EAN13 : 9791094225509
  • Collection : FICTIONS
  • Date Parution : 3 janv. 2022
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 105
  • Format : H:9 mm L:210 mm E:148 mm
  • Poids : 150gr
  • Résumé : La Maison qui brûle s’appuie sur les motifs dramatiques de la célèbre pièce de Lorca pour faire du foyer familial un espace micro-fasciste clos sur lui-même. Bernarda, c’est la Mère nourricière qui empêche le désir, qui castre les vivants. Plus qu’une interprétation de la fable, ce texte propose un accès à des matériaux politiques et esthétiques dans le but de nous dévoiler les arcanes de notre société. C’est une réflexion poétique sur la domination, et dont la langue constitue la structure première. Les éléments dramatiques du poète andalou se voient confrontés à des produits pharmaceutiques, à des mythes grecs, aux textes de Claude Lévi-Strauss, à Fantaisies masculines du sociologue Klaus Theweleit, ou encore à L’Invention de l’hystérie de Georges Didi-Huberman. En outre, sa dramaturgie met en œuvre l’univers visuel et textuel de l’artiste new-yorkais Henry Darger, la musique de Gustav Mahler ou le film américain Little Miss Perfect. Ces matériaux forment un dispositif dramaturgique qui permet de mettre en exergue — d’un point de vue dramatique — l’oppression du monde modélisé par le langage et le discours, la fiction y demeurant une interrogation. Fidèle à son style d’écriture franc, Emilio García Wehbi compose un nouveau paysage de l’œuvre, un topos, qui selon lui définit le théâtre. Ainsi, les lecteurs doivent s’orienter par eux-mêmes car la notion d’origine, textuelle ou mythique, y est constamment déplacée par le truchement post-dramatique d’un dispositif à la frontière de l’art contemporain et du théâtre : seuls le regard et l’écoute du public seront en mesure de l’évaluer.
  • Biographie : David Ferré Directeur des collections — Traducteur — Enseignant Avant de devenir éditeur, David Ferré est metteur en scène diplômé par la RESAD, le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Madrid (1998). Il fera ensuite ses classes au CDN de Madrid. En France, il accompagne Christophe Huysman (2003 du festival d’Avignon) et crée deux pièces pluridisciplinaires avec sa compagnie Sans Voies (Villette, TCI, CDN Strasbourg, MGI). Il a créé Actualités Éditions (2008 — plateforme éditoriale qui, par le biais des écritures, met en relation différents acteurs culturels et artistiques) dans le but de faciliter la circulation des auteurs hispanophones pour la scène du XXI° en France. À ce jour, il dirige toutes les collections (espagnole, cubaine, mexicaine, uruguayenne, cubaine et argentine). La traduction théâtrale d’auteurs hispanophones contemporains et émergents constitue sa principale activité. Il amorce cette activité en 2003 avec Juan Mayorga aux AET d’Orléans (Le Traducteur de Blumemberg). Puis il traduit Les Racines coupées et L’Architecte et l’Horloger de Jerónimo López Mozo, Temps réel d’Albert Mestres, Barbarie, 45’ de Sergio Blanco (Kiev, Opus sextum, Diptiko). Tous les ans, il est invité à participer aux séances de travail sur la traduction mises en place par la Muestra de Alicante et à différentes journées professionnelles sur la traduction théâtrale pour le théâtre d’aujourd’hui. Il fait partie du comité exécutif du P.E.N club français, et il y préside le Comité pour la Traduction et la diversité linguistique. Il co-coordonne le Comité hispanique du réseau EURODRAM dont il est le président depuis novembre 2021. En 2010, il a dirigé l’ouvrage Théâtre espagnol : les écritures émergentes – Ed. de l’Amandier, en 2010. En 2013, il traduit et publie quatre auteurs mexicains dans le cadre de France-Mexique : écrire le théâtre aujourd’hui (Veronica Musalem, Itzel Lara, Noé Morales et Alberto Villarreal). Une présentation performative (MGI — 2013, Paris) marque la singularité de sa conception de traducteur. En outre, il a traduit trois textes de Luis Ayhllon (Mexique). Dans le domaine de l’enseignement, il s’interroge sur les multiples formes du théâtre contemporain. Il enseigne la dramaturgie à l’EnsaLab (ENSAD), à l’Institut Télécom – Paris et à l’ESCPI-Paris. Il développe de nombreux workshops sur l’écriture, notamment avec l’Instituto Cervantes et l’ESAD, le conservatoire d’art dramatique de Valladolid en section master. Il a co-créé le cursus Maquette & Sculpture numérique (Strate, École de design (2004-2012) et le pôle Ecriture.
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