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La Lumière de la terre
Arfuyen - EAN : 9782845901032
Édition papier
EAN : 9782845901032
Paru le : 8 mars 2007
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- EAN13 : 9782845901032
- Réf. éditeur : 841758
- Collection : NEIGE
- Editeur : Arfuyen
- Date Parution : 8 mars 2007
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Format : H:225 mm L:160 mm E:11 mm
- Poids : 250gr
- Résumé : L'oeuvre d'Alfred Kern a été presque exclusivement écrite en français. Élevé dans le terreau de la langue populaire strasbourgeoise, il n'a pas écrit en dialecte, mais a publié à plusieurs reprises, en revue, des poèmes écrits en allemand. Les textes ici rassemblés sous le titre La Lumière de la terre, constituent l'essentiel de l'oeuvre d'Alfred Kern dans cette autre langue. Et l'étonnant est qu'en les lisant on découvre combien son oeuvre de langue française est marquée par cette langue sous-jacente, qui lui a transmis un peu de son imaginaire, de sa saveur et de son rythme. N'oublions pas que, lecteur d'allemand chez Gallimard, Kern a été aussi un connaisseur hors pair de la littérature d'outre-Rhin, contribuant à la découverte des grandes oeuvres de la littérature d'après guerre, comme celle de Thomas Bernhard. L'oeuvre française a ainsi son double, qu'elle dissimule et livre tout à la fois : « Écartelée entre la langue de l'enfance et celle de l'âge adulte, entre la prégnance des choses et la présence de l'invisible, telle nous apparaît l'oeuvre d'Alfred Kern, et c'est dans ce déchirement que se trouvent sa vérité et sa grandeur. Déchirement entre la joie intime et la mort entr'aperçue, entre la lumière des crêtes et la nuit intérieure, dialectique vertigineuse dont l'image obsédante demeure le paysage, sans cesse contemplé, médité, dans la tension qui le constitue entre proche et lointain, dehors et dedans. »
- Biographie : Alfred Kern est né à Hattingen, en Allemagne, en 1919. Son enfance se passe à Schiltigheim, dans la banlieue de Strasbourg. Il s'oriente vers le grand séminaire et suit des études de philosophie et d'histoire à Heidelberg et Leipzig. Il s'installe à Paris et entre comme professeur à l'École Alsacienne en 1947. Sous l'égide d'Antonin Artaud, il fonde, avec André Dhôtel, Henri Thomas et Marcel Bisiaux, la revue 84. Il publie ses deux premier romans aux éditions de Minuit : Le Jardin perdu (1950, prix Félix-Fénéon) et Les Voleurs de Cendres (1951), puis cinq autres romans chez Gallimard : Le Mystère de Sainte-Dorothée (1952), Le Clown (1957), L'Amour profane (1959, prix Renaudot), Le Bonheur fragile (1960), Le Viol (1964). À partir de 1978, plusieurs expositions sont consacrées à son oeuvre photographique. Lecteur d'allemand chez Gallimard, Alfred Kern contribue à la découverte de grandes oeuvres de la littérature d'outre-Rhin, comme celle de Thomas Bernhard. Installé à Munster (Haut-Rhin), face aux sommets du Hohneck et du Petit Ballon, c'est là qu'il a choisi de se retirer. Il est mort le 12 septembre 2001 à la clinique Saint-Joseph à Colmar.