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La jeune américaine et les contes marins (La Belle et la Bête). Les Belles solitaires
Champion - EAN : 9782745316387
Édition papier
EAN : 9782745316387
Paru le : 30 mai 2008
281,00 €
266,35 €
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- EAN13 : 9782745316387
- Réf. éditeur : 07531638
- Collection : SC
- Editeur : Champion
- Date Parution : 30 mai 2008
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 1648
- Format : H:77 mm L:220 mm E:140 mm
- Poids : 1.66kg
- Résumé : Enfouie sous une chape d'oubli ou proposée dans des rééditions dépourvues de rigueur critique, la production féerique de Mme de Villeneuve et de Mme Leprince de Beaumont, narratrices qu'associent pour toujours leurs deux versions littéraires du conte intitulé " La Belle et la Bête ", est ramenée ici à son aspect originel grâce à un travail philologique attentif, qui en restitue aussi le cadre intégral initialement prévu : La Jeune Américaine et les contes marins (1740-1741) et Les Belles Solitaires (1745) pour Mme de Villeneuve, le Magasin des enfants (1756) pour Mme Leprince de Beaumont. C'est avant tout leur distance littéraire que met en relief, malgré leur proximité chronologique, cette opération de fouille ou de restauration de leurs œuvres. Chez Mme de Villeneuve, la sensualité souriante ou menaçante liée au goût des Lumières, s'entoure d'hommages au Grand Siècle, qui la rapprochent de Crébillon père, l'académicien dont elle fut longtemps l'assistante. Chez Mme Leprince de Beaumont, dont l'image a été renouvelée par d'étonnantes découvertes biographiques, la modernité prend résolument le pas sur la tradition : en témoignent la linéarité cristalline de ses contes, pourtant insérés dans une chaîne palindromique assez complexe et porteuse de signification, la vivacité de son style coupé, sa réception subvertie des emprunts intertextuels du passé, et la dominante pédagogique qui la caractérise, en mesure d'anticiper sur le développement du genre féerique au siècle suivant, sans pourtant sacrifier entièrement, comme on l'a trop vite affirmé, le pouvoir euphorisant du merveilleux et le plaisir du " contage " qui ont contribué à projeter ses contes - sa " Belle et la Bête " en particulier - dans l'imaginaire fabuleux de notre époque.