La jambe du docteur Dogbody

URA - EAN : 9791093406091
HALL JAMES NORMAN
Édition papier

EAN : 9791093406091

Paru le : 1 avr. 2018

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  • EAN13 : 9791093406091
  • Réf. éditeur : DOGBODY
  • Editeur : URA
  • Date Parution : 1 avr. 2018
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 327
  • Format : H:210 mm L:140 mm E:25 mm
  • Poids : 413gr
  • Résumé : Les guerres napoléoniennes sont enfin terminées. On est en 1819, et les survivants des armées européennes sont rendus à la vie civile. À Portsmouth, en Angleterre, les marins de la Royale ont débarqué. Et aussi ce curieux personnage, le docteur Dogbody, chirurgien de marine, qui a opéré et amputé pendant de longues années sur quantité de navires de guerre. Il a perdu lui aussi une jambe et porte un pilon. Dans l’auberge accueillante de la Tortue Joyeuse, il raconte aux hôtes de passage comment il a perdu cette jambe.
    Tel est l’argument que se donne James Norman Hall pour ce roman singulier. Dix chapitres se suivent, où le hâbleur impénitent qu’est Dogbody raconte dix histoires différentes sur la perte de sa jambe. Et chacune d’elles donne l’impression d’être la vraie. Au fil des récits captivants de Dogbody, le lecteur parcourt le monde – Afrique, Russie, Amérique, Angleterre, France, Jamaïque… il y trouve la description précise de deux batailles navales célèbres, la bataille de Copenhague, gagnée de justesse par Nelson en 1802, et la bataille de l’île d’Aix de 1809, désastre pour la marine impériale. Mais aussi l’évocation de sujets cruels : le mauvais avitaillement des vaisseaux de guerre, la rapacité des officiers supérieurs, les rafles de marins enrôlés de force, la déportation des femmes prisonnières ou la traite des Noirs. Tout cela sans peser, emporté par la narration allègre du vieux chirurgien.
    On y croise aussi des personnages célèbres, le roi George III, l’incapable et corrompu Lord Sandwich, premier Lord de l’Amirauté, Catherine de Russie, Benjamin Franklin par deux fois, et John Adams, un des pères fondateurs des Etats-Unis. Hall s’offre même le plaisir de faire dialoguer Franklin et Adams sur l’avenir de l’Amérique.
    Cinq ans après la Trilogie du Bounty, écrite en collaboration avec Charles Nordhoff, Hall utilise la documentation considérable qu’il a accumulée sur la marine de guerre du XVIIIème siècle pour écrire ce livre drôle et incisif, d’une fantaisie débridée, qu’il publie en 1941.
    Le 25 octobre 2015, Keith Richards, célèbre membre des Rolling Stones, affirmait à la télévision britannique que le seul livre qu’il emporterait sur une île déserte serait Doctor Dogbody’s Leg, provoquant une ruée sur ce livre, devenu vite introuvable en anglais.
    Heureusement, ce chef-d’œuvre est aujourd’hui disponible en français.


  • Biographie : C’est en combattant avec les Alliés en France pendant la première guerre mondiale que James Norman Hall et Charles Nordhoff se sont rencontrés, pour ensuite devenir un des plus célèbres tandems d’écrivains de l’entre-deux guerres. Ils étaient tous les deux américains, collaboraient tous les deux à la revue Atlantic Monthly, avaient tous les deux appartenu à d’autres corps d’armée avant de se retrouver pilotes dans l’Escadrille Lafayette. Bien que de tempéraments et d’environnements différents, ils devinrent amis immédiatement ; leur amitié se prolongea après la guerre et eut pour résultat la combinaison de leurs talents respectifs dans la rédaction de bestsellers que l’on continue à imprimer plus d’un demi-siècle plus tard :

    Les Révoltés de la Bounty, Dix-neuf hommes contre la mer, Pitcairn (la trilogie de la Bounty fut publiée en 1936, la dernière réédition de la traduction française chez Phébus/Libretto date de 2002), L’Ouragan (dont Dino de Laurentis a tiré un film en 1979, Hurricane), etc.

    Hall est né à Colfax, dans l’Iowa, où il a fait ses études à Grinnell College et obtenu un Ph.D. (l’équivalent d’un doctorat) à l’âge de vingt-trois ans. Nordhoff est né à Londres de parents américains, a grandi dans le ranch de son père au Mexique, en Basse-Californie, mais c’est à Harvard qu’il a décroché son A.B. (licence de lettres). Ils étaient nés tous les deux en 1887. En 1920, après la guerre, ils se rendirent à Tahiti où ils décidèrent de s’installer, se marièrent, eurent des enfants et vécurent le reste de leur vie.

    Ils collaboraient depuis si longtemps qu’ils se connaissaient parfaitement dans leur façon d’écrire et leur styles respectifs. Par souci d’uniformité, chacun avait fait des concessions, de sorte qu’avant même toute correction ou relecture — ils poussaient l’exercice jusqu’à se relire et se corriger mutuellement — il était quasiment impossible de savoir lequel des deux avait écrit telle ou telle page.
    Suite dans Chronique 1
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