La fantaisie répond à la mélancolie

Le Coudrier - EAN : 9782390520030
BAILLON FRANCOIS
Édition papier

EAN : 9782390520030

Paru le : 10 janv. 2020

20,00 € 18,96 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782390520030
  • Editeur : Le Coudrier
  • Date Parution : 10 janv. 2020
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 139
  • Format : H:140 mm L:200 mm E:12 mm
  • Poids : 250gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : On dit la politesse du désespoir. Légère nous apparaît ici la poésie déclinée dans la fantaisie d’un parcours d’artiste. Hasard et nécessité, on y voit Dieu jouer avec le feu. Certes, Dieu n’est pas tombé dans la marmite, étant inné, mais il s’efface du monde qu’en apprenti sorcier il a créé. Dieu est le bouilleur de crus, le savant brouillon dont nous sommes l’erreur. A quelle pierre philosophale fixerons-nous sa mémoire? «Doit-on être croyant pour obtenir la grâce?» s’interroge l’auteur. Sans doute faudrait-il sortir de la caverne de Platon, retrouver la candeur de l’enfant, né comme le papillon de la chenille d’un chou, d’un coeur léger butiner les fleurs, nous frotter aux pollens. Qu’est la maturité à l’Homme traversé de courants d’air, sinon l’attache d’une enfance choisie que surprend à persévérer la poésie? Le temps, l’espace, les lois de l’univers, à travers les lieux qu’il se souvient de rêver, le créateur brouillon ne peut qu’être nostalgique de son geste. Sa création lui échappe dans l’instant où il s’en retire, telle la mer du rivage. Sans jamais se prendre au sérieux, sur un fond mélancolique, l’auteur, humoriste, nous fait vivre ces instants futiles dont nous pèse l’insoutenable légèreté. Modeste à l’égal de l’auteur, je ne prétends ici produire qu’un écho de voix vive. Au fil des mots, comme d’un linge, il donne du fil à retordre. Le poète est celui qui inspire. Il me semble ici que le non-sens s’érige en sens pour en masquer l’absence, la dérision pour acte de foi dans la raison. Citons pour finir ces mots « A l’intérieur de cette pierre évoluait la couleur gourmande du miel, le pastel des plaines qu’on rencontre en Arabie sous le couchant, la teinte acide et juteuse d’une orange qu’on vient d’arracher. C’était un soleil en devenir, une étoile endormie » On se dit qu’à force de vouloir épurer tout ce qui serait de trop, seule la fantaisie peut surseoir au blanchiment du sens. La littérature n’est pas le domaine du progrès, heureusement nous confie le poète. On se dit qu’au sortir de l’obscurité, Icare apparaît comme l’allégorie du Progrès qui, par l’euphorie qu’il suscite ne peut que se brûler les ailes pour renaître de ses cendres sous une forme que nous ne pouvons anticiper : un blanc.
Haut de page
Copyright 2025 Cufay. Tous droits réservés.