Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
La délibération après la révision constitutionnelle de 2008
EAN : 9782849341858
Paru le : 19 févr. 2015
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782849341858
- Réf. éditeur : G24297
- Collection : DROIT PUBLIC
- Editeur : Mare Martin
- Date Parution : 19 févr. 2015
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 120
- Format : H:210 mm L:150 mm E:10 mm
- Poids : 174gr
- Interdit de retour : Retour interdit
-
Résumé :
La délibération n'est pas, originairement, un terme proprement juridique. Et, de façon assez surprenante, le terme "délibération" n'est que très rarement employé à l'égard du Parlement et encore moins à l'égard du gouvernement. Pourtant, l'un et l'autre délibèrent et c'est peut-être même leur compétence première. En effet, le gouvernement n'a d'existence collégiale qu'au sein du Conseil des ministres et le Parlement est appelé à voter la loi, après en avoir débattu - on parle généralement des "débats parlementaires" - et discuté. Est-ce à dire, toutefois, que notre Parlement délibère effectivement ?
La question peut être posée puisque l'on a coutume de décrier la transformation de notre Parlement d'aujourd'hui en "chambre d'enregistrement", qui ne serait donc plus véritablement un lieu de discussion. En proposant de "moderniser" les institutions de la Ve République, la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 avait pour ambition de renforcer le Parlement. Plus de cinq ans après son adoption et alors qu'elle a éprouvé une alternance politique, il convient d'examiner si cette révision a effectivement permis cette modernisation, notamment en permettant une meilleure, voire une nouvelle forme de délibération au sein de la Ve République.
Pour cela, après avoir dressé les contours de cette délibération en la (re)pensant, il paraît utile d'analyser son organisation ainsi que la manière dont elle est éprouvée au sein de nos institutions.
- Biographie : Jean-Philippe Derosier est agrégé des facultés de droit, Professeur de droit public (Université de Lille, CRDP-ERDP) et membre de l'Institut Universitaire de France. Il est spécialiste de droit constitutionnel comparé et consacre l'essentiel de ses travaux à l'étude des institutions politiques. Il est le directeur scientifique du Forum international sur la Constitution et les institutions politiques et préside le Conseil scientifique du Réseau mondial de justice électorale.