L'historien saisi par le droit - Volume 68 Contribution à l'étude des droits de l'histoire

Dalloz - EAN : 9782247072316
Carole Vivant
Édition papier

EAN : 9782247072316

Paru le : 4 avr. 2007

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  • EAN13 : 9782247072316
  • Réf. éditeur : 374907
  • Collection : NLE BIBLI THESE
  • Editeur : Dalloz
  • Date Parution : 4 avr. 2007
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 542
  • Format : H:236 mm L:158 mm E:28 mm
  • Poids : 755gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé :

    volume 68 thèse présentée et soutenue publiquement le 6 décembre 2005 à l'Université Montpellier I membres du jury : - Philippe Pétel (Montpellier I), directeur - Rémy Cabrillac (Montpellier I) - Nathalie Mallet-Pujol (chargée de recherche au CNRS, ERCIM) - Emmanuel Putman (Paul Cézanne - Aix-Marseille III) - Pierre Sirinelli (Paris I)

    Nul n'ignore, depuis l'arrêt Branly, que l'histoire peut être objet de chicane. L'évolution des moeurs ayant transformé l'institution judiciaire en caisse de résonance propre à mettre en lumière les causes les plus obscures, cette rencontre du droit et de l'histoire ne relève plus, aujourd'hui, de l'anecdote mais du phénomène social. [...] Il ne s'agit plus seulement de réparer l'outrage causé par le silence de l'historien négligent sur l'oeuvre d'un aïeul méritant. On ne craint plus d'ériger le juge en arbitre des différentes lectures possibles des événements historiques récents. Il est parfois sommé de dire si la manière dont on a rapporté ces faits est licite, c'est-à-dire conforme au droit. Comment pourrait-il échapper à cette singulière mission quand la loi elle-même encourage la " judiciarisation " de l'histoire ? [...] L'un des apports majeurs de la thèse réside dans l'examen du rôle imparti au juge et à la loi en la matière : ce qu'il est et ce qu'il devrait être. On voit ainsi émerger de cette étude une conclusion inespérée. Carole Vivant démontre une tendance constante des tribunaux à prendre en considération la spécificité du travail de l'historien et son utilité sociale. Il en résulte un allègement des contraintes juridiques susceptibles de nuire à la recherche historique. Mieux : malgré les pressions qu'il subit, malgré quelques décisions isolées qui sont l'arbre cachant la forêt, il s'avère que le juge répugne à museler la liberté de l'historien, que ce soit au nom d'un intérêt privé ou en considération d'une certaine vision de l'intérêt général. Belle leçon donnée au législateur, qui pourrait s'inspirer de cette sagesse prétorienne. P. P. Les historiens se félicitent que les conclusions de cette thèse rejoignent et confortent leurs préoccupations de préserver l'indispensable liberté de la recherche. La publication du grand travail de Carole Vivant arrive à point. R.

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