L'Entretien devant la nuit, Poèmes 1968-2013

Sans Epaules - EAN : 9782912093370
FARELLIER PAUL
Édition papier

EAN : 9782912093370

Paru le : 2 oct. 2014

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  • EAN13 : 9782912093370
  • Editeur : Sans Epaules
  • Date Parution : 2 oct. 2014
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 686
  • Format : H:205 mm L:135 mm E:50 mm
  • Poids : 776gr
  • Résumé : « … On pourrait, à partir de l’œuvre de Paul Farellier, comme de quelques autres, dessiner une carte de la vie intérieure des hommes d’aujourd’hui, je n’ose écrire, de celle de leur âme. Frappent alors, leur vitalité, leur entreprise d’interroger le monde, leur fraîcheur du regard - le passé ne leur pèse pas -, leur allure, marquée par un certain ascétisme, et une détermination inavouée à ne pas baisser la garde. Pour mieux appuyer ce constat, on peut dresser la liste de tout ce que la poésie d’aujourd’hui ne dit pas (ou si peu). On ne trouve pas en elle de dimensions morales ou religieuses ; elle a peu de goût pour des batailles idéologiques ou esthétiques ; elle affiche une insensibilité troublante à toute lecture historique qui ordonnerait les œuvres entre avant-garde et classicisme ; elle manifeste une distance avec l’actualité sociale ou politique. Son terrain est donc bien cette terre-frontière entre le proche, l’immédiat et la vie intérieure qui dialogue avec elle-même ou avec ce dehors qu’on appelle faute de mieux, monde ou nature. Et comme pour une eau dont, si on veut lire les fonds, on a besoin d’une surface la plus lisse possible, l’anonymat offre aujourd’hui cette protection heureuse qui permet au poète de mener à bien son travail, au prix certes d’une indifférence et d’un rejet presque explicite. Dans cet ensemble, Paul Farellier est non seulement un guide sûr de la poésie actuelle - lisez et relisez ses articles, recensions, communications - mais son œuvre est également une illustration profonde et généreuse de ce qui se fait aujourd’hui. Une question pour conclure : sommes-nous ceux-là, ces hommes et femmes tels qu’ils se dessinent en creux dans les poèmes de notre temps ? Question d’autant plus légitime que le portrait qui s’en dégage est si éloigné de ce qu’on découvre dans la presse ou via tant de miroirs actuels. Question d’autant plus cruciale que la poésie d’aujourd’hui exprime une forme d’humanisme qu’on finit par croire à l’agonie et dont nous pensons avoir perdu les clefs, pressés par des forces qui nous effraient - et nous sommes si proches de leur céder. À chacun de répondre. Pour ma part je n’ai aucun doute : l’humanisme et la poésie sont vivants. Voilà pourquoi je me suis attaché à l’œuvre de mon ami Paul Farellier et reconnais dans le titre qui la rassemble, « L’Entretien devant la nuit », le reflet du meilleur de la poésie d’aujourd’hui : un mélange de douceur et de complicité entre ceux qui veillent, une inquiétude retenue et assumée, une espérance qui n’ignore pas le vide qu’il lui faut enjamber. »

    Pierrick de Chermont (Extrait de la postface de L'Entretien devant la nuit).


    Le Grand Prix de Poésie de la SGDL 2015 a été attribué à Paul Farellier pour son livre, "L'Entretien devant la nuit", Poèmes 1968-2013.
  • Biographie : Parallèlement à ses universités (Sciences-Po Paris et Doctorat d’État en Droit public), Paul Farellier (né en 1934, à Paris) entreprend, d’abord en autodidacte, puis sous la direction de Fernand Lamy, de longues études musicales qu’il abandonnera vers la trentaine. Il fera toute sa carrière professionnelle dans l’industrie, comme juriste international.

    Sa production poétique couvre une quarantaine d’années, à partir de la fin des années soixante. Il collabore à de nombreuses revues, pour des poèmes mais aussi des chroniques, notes et études, notamment et de façon régulière à La Revue de Belles-Lettres (Genève) et surtout à la revue Les Hommes sans Épaules, au sein de son comité de rédaction, avec Christophe Dauphin, Elodia Turki et Alain Breton. Il est membre du jury du Prix Louis Guillaume («Prix du Poème en Prose Louis Guillaume»).

    Ce n’est que vers la cinquantaine, en 1984, qu’il publie son premier recueil, au prestigieux Pont de l’Épée de Guy Chambelland. Suivront d’autres recueils chez le même éditeur, puis chez d’autres, dont les éditions de L’Arbre à paroles, où paraît la trilogie qui marque le pic de l’œuvre : Dans la nuit passante (2000), Tes rives finir (2004), Parlant bas sur ciel (2004).

    Il y a chez Farellier une exigence dans l’écriture, une haute opinion de la création poétique qui nous éloigne du jeu verbal, ainsi qu’une quête de l’être et de ses abîmes qui demeure sans complaisance. Poignante et en prise avec la vie, la poésie de Farellier sonne pourtant comme une musique discrète évoquant les mouvements de l’âme, l’émotion vive, décryptée, y compris dans ce qu’il peut y avoir à première vue de plus simple : «sur la pointe des arbres doucement agitée par le demi-jour». Paul Farellier, comme l’a écrit Gérard Bocholier, (in Arpa,1996) : « est visionnaire. Chacune de ses visions appelle à la recherche d’un autre ciel, d’une issue vers le haut qui déboucherait sur la pleine lumière. » Pour autant, ce qui est vu reste au plus près du vécu intérieur.



    Christophe DAUPHIN
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