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L'Enfance de Mademoiselle Mars
EAN : 9782492632068
Édition papier
EAN : 9782492632068
Paru le : 2 mai 2024
13,50 €
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- EAN13 : 9782492632068
- Réf. éditeur : REVOLT_001
- Collection : REVOLUTION(S)
- Date Parution : 2 mai 2024
- Disponibilite : Provisoirement non disponible
- Nombre de pages : 124
- Format : H:210 mm L:148 mm E:9 mm
- Poids : 245gr
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Résumé :
"Comme je suis cassant, peu liant, et d'abord pas toujours agréable, je passe pour un ours..." écrivait Lucien Descaves à son père, en octobre 1883, de la caserne où il effectuait son service militaire.
Il n'avait alors publié qu'un recueil de cinq nouvelles et un roman.
N'a-t-il pas lui-même assis cette réputatin quand, soixante-trois ans plus tard, il titra ses mémoires "Souvenirs d'un ours". Durant toute sa vie littéraire, tous ceux qui l'ont approché, interviewé, ou ont écrit à son sujet mentionnent son "caractère à part".
En 1892, il commence à livrer des nouvelles au Gil Blas illustré, supplément du quotidien gratuit pour ses abonnés.
C'est à partir de cette année-là que la carrière journalistique de Descaves prend un nouveau tournant avec la rencontre de Steinlen, affichiste, illustrateur et peintre suisse vivant à Montmartre. Leur amitié, qui se traduit par une longue et solide compliicité, culmine dans la publication du livre Barabbas - Paroles dans la vallée.
Nous avons réuni dans cet ouvrage onze nouvelles publiées dans cet hebdomadaire entre 1892 et 1897, ainsi que deux textes plus tardifs, dont "L'Enfance de Mlle Mars", publié en 1939, année du 150e anniversaire de la Révolution française. -
Biographie :
Lucien Descaves est né à Paris en 1861.
Journaliste, romancier et auteur dramatique français, il a fait partie des premiers membres de l'Académie Goncourt et en fut le président.
En 1889, il est l’auteur de Sous-offs, ouvrage antimilitariste qui lui vaut des poursuites judiciaires. Dans ses Souvenirs d’un ours, Descaves déclare simplement « Je n’ai pas besoin de passer par le collège, le lycée ou la caserne, pour être incité à désobéir par un abus d’autorité, conscient ou maladroit. La résistance à l’injustice était innée en moi ; l’expérience n’a fait que m’y affermir. »
Renvoyé dans ses foyers en septembre 1886, après l’accomplissement de son service militaire, quatre ans, Descaves n’était pas encore fixé quant à son avenir. Il se savait attiré par les Lettres quoiqu’il craignît les embûches de la voie désirée. Son père, de son état graveur en taille-douce, l’accompagna dans sa prise de décision. L’année 1887 s’ouvrit par son admission, le 2 janvier, au Grenier d’Edmond de Goncourt sous le parrainage de J.-K. Huysmans et Alphonse Daudet. Ce dernier le recommanda aussi à son frère Ernest, alors directeur du Petit Moniteur universel. Le 20 janvier, Descaves signa son premier article1 sous le pseudo de Robinson. Le 7 mars, parut la Caserne, misères du sabre, sa quatrième publication, recueil de nouvelles dénonçant l’abrutissement à l’intérieur des casernes qui bénéficia d’ailleurs d’une critique favorable de la part des ayants voix au chapitre : « Il s’est donc fait le divulgateur des Misères du sabre, non par instinct de révolté ou besoin de basse vengeance, mais par détestation clairvoyante des nabotes aristocraties de caserne et du faisandage encouragé de la chair à canon2… » La Caserne, misères du sabre annonce Sous-Offs (1889), roman qui déclencha un scandale national. Le 18 août 1887, le Figaro publia ce qui est communément appelé le « Manifeste des Cinq », un pamphlet contre la Terre, le roman de Zola. Cette publication aura une double portée concernant l’auteur de la Teigne : en effet à partir de ce jour Descaves n’est plus un nom obscur. Toute la France retint les noms de ces cinq petits qui s’attaquèrent en traître au maître incontesté du naturalisme d’une part et d’autre part le nom de Descaves fut inscrit pour la première fois dans le journal3 des Goncourt.
Quand on sait que Descaves était titulaire, et de la manière la plus turbulente qui soit, du dixième couvert de l’académie Goncourt dès sa fondation (1900) jusqu’à son décès (1949) ; quand on considère le journaliste omnipotent qu’il était devenu, critique littéraire au Journal, et critique dramatique à l’Intransigeant ; quand on explore tous ces mondes qu’il nous avait révélés sous sa tendre mais ferme plume, nous ne pouvons qu’acquiescer à son affirmation : « J’ai toujours regardé l’année 1887 comme décisive dans le choix de ma carrière. »
Il est mort à Paris en 1949.
Cet ouvrage est illustré par Théophile Alexandre Steinlen, peintre-illustrateur suisse installé à Montmart