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L'embrasement des siècles
Sceau Tabellion - EAN : 9782958177164
Édition papier
EAN : 9782958177164
Paru le : 20 sept. 2024
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- EAN13 : 9782958177164
- Editeur : Sceau Tabellion
- Date Parution : 20 sept. 2024
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 152
- Poids : 180gr
- Résumé : Recueil de poésie en 2 parties, enrichi d'illustrations de Georges Lemoine. Héloïse Combes qui en est l'autrice vit aujourd'hui, prisonnière à ciel ouvert d'un fond de vallée en Cévennes, loin de son véritable port d'attache, le Berry qu'elle célébrait jadis, avec bonheur, dans des poèmes d'antan qui chantaient joli. Depuis et de son propre aveu, elle s'est ensauvagée, les épreuves traversées mettant en sourdine sa voix civilisée pour réveiller l'autre, la sauvage. Elle a appris, elle sait dorénavant qu'un poète ça sue, pas moins qu'un chevreuil. Attendez-vous à être dérangé(e), bousculé(e), chamboulé (e) par ses corpoèmes rugueux et encolérés, portés et sublimés par un lyrisme enfiévré et où à son heure, tout vous sera révélé de cet étrange mystère qui l'a conduite à éprouver que, décidément, la poésie est ce qui reste quand tout a brûlé et qu'elle est l'invisible charpente qui fait tenir nos êtres.
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Biographie :
Héloïse Combes, poète et romancière est née en 1981 à Montpellier. Elle vit aujourd’hui, prisonnière à ciel ouvert d’un fond de vallée en Cévennes, loin de son véritable port d’attache, le Berry ou autrefois, avant l’exil : Elle aimait / Le vent qui se rue le soir / Les chênes verruqueux le gui les loches / Les poules aux granges délabrées / Les chemins creux les boutons d’or / l’argile les moulins les brumes / La terre obscure et dense / Qu’on aurait cru le ventre d’une paysanne / L’odeur du bois après l’averse / Les coprins chevelus les toiles d’araignées… Un avant qu’elle célébrait jadis, avec bonheur, dans des poèmes d’antan qui chantaient joli.
Car depuis, elle s’est ensauvagée Héloïse. De son propre aveu l’épreuve traversée a mis en sourdine sa voix civilisée pour réveiller l’autre, la sauvage. Et maintenant, pour sûr, elle a appris, elle sait qu’ : Un poète ça sue / Pas moins qu’un chevreuil / Y a même des poètes qui suent / Façon sanglier / Mon corps et les arbres / Rêvent / Mon corps est un saule / L’aulne est un poème / Le poème est mon corps de faunesse / Que fomente l’esprit des bois et qu’en outre, désormais : Un poème qui naît / C’est comme un chevreau / Tu le tires par les pattes / Pas par la tête.
Attendez-vous à être dérangé(e), bousculé(e), chamboulé(e), tourneboulé(e) par ses corpoèmes rugueux et encolérés, portés par un lyrisme constant ne laissant aucune place à la pose ou à l’affectation et où, à son heure, tout finira par vous être révélé de cet étrange mystère qui l’a conduite à éprouver au point de nous le faire ressentir comme jamais, que, décidément : La poésie est ce qui reste / À présent que tout a brûlé / Elle est l’invisible charpente / Qui fait tenir mon être / Et permet de dire encore / Je / Et balbutier à la suite / Suis / Vivante / La poésie / Me rend / Mon visage.