L'art, c'est la vie. Else von Freytag-Loringhoven critique de Marcel Duchamp

Macula - EAN : 9782865891719
Éric Fassin,Joana Masó
Édition papier

EAN : 9782865891719

Paru le : 3 oct. 2025

36,00 € 34,12 €
Bientôt disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
A paraître 3 oct. 2025
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782865891719
  • Editeur : Macula
  • Date Parution : 3 oct. 2025
  • Disponibilite : Pas encore paru
  • Nombre de pages : 264
  • Format : H:1 mm L:160 mm E:240 mm
  • Poids : 0gr
  • Résumé : Ce livre articule histoire de l’art, histoire culturelle et théorie féministe autour de la première monographie en français sur l’artiste et écrivaine Else von Freytag-Loringhoven (1874-1927). Else von Freytag-Loringhoven, surnommée « la Baronne » par l’avant-garde new-yorkaise, longtemps oubliée, a été redécouverte depuis quelques décennies. Plus récemment, on a même voulu lui attribuer Fontaine, le célèbre urinoir de 1917 signé R. Mutt – il a depuis été établi que ce n’est pas le cas. Sans chercher à remplacer un auteur, Marcel Duchamp, par une autrice, EvFL (sa signature), Éric Fassin et Joana Masó interrogent, à partir du féminisme, la figure même de l’auteur. Les contemporains admiraient cette baronne allemande sans le sou pour sa manière d’incarner Dada, dans son travail de modèle comme dans ses performances vêtue des costumes qu’elle confectionnait avec des objets trouvés. Elle fut la première à proposer une célébration critique de la vie dans l’Ulysse de Joyce, que The Little Review publiait à côté de ses poèmes avant qu’un procès n’y mette fin. Elle y développa aussi une critique amoureuse, mais virulente, du poète William Carlos Williams ainsi que de Marcel Duchamp à l’époque du Grand verre, qui était alors son work in progress. Contre l’avant-garde réunie autour du salon Arensberg, qu’elle accusait de faire abstraction de la vie, EvFL revendiquait l’idée que l’art, c’est la vie – d’une manière très littérale. C’est ainsi qu’en guise d’introduction au recueil de ses poèmes, elle a rédigé le récit autobiographique de sa quête de l’orgasme – ce qui achevait, face à la censure, de les rendre impubliables.
Haut de page
Copyright 2025 Cufay. Tous droits réservés.