L'ARCHITECTURE, LES AVENTURES SPATIALES DE LA RAISON

Parentheses - EAN : 9782863646748
Henri RAYMOND
Édition papier

EAN : 9782863646748

Paru le : 20 avr. 2017

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  • EAN13 : 9782863646748
  • Réf. éditeur : 86364.6748
  • Collection : EUPALINOS
  • Editeur : Parentheses
  • Date Parution : 20 avr. 2017
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 256
  • Format : H:230 mm L:150 mm E:16 mm
  • Poids : 410gr
  • Résumé : Lorsqu'on parle d'architecture en France, il semble qu'on affronte un inextricable imbroglio?; de quoi parle t on en effet?? Des plans produits à la suite de concours internationaux, des logements fabriqués en France depuis 1945, des idées des architectes sur le bonheur de vivre, des maisons sur catalogue?? Les architectes monopolisent volontiers les discours sur le sujet, qu'ils considèrent comme le domaine privilégié de leurs compétences. Pourtant, tout le monde peut parler d'architecture en vertu du rapport que chaque citadin entretient avec l'ensemble de la société et avec un espace désormais résolument urbanisé, considéré comme un bien commun. L'architecture ne saurait se limiter à une collection d'édifices uniquement léguée par l'histoire moderne, à de beaux projets dessinés avec virtuosité, au génie créatif de quelques-uns ou au produit normatif de processus bridés par les commanditaires et autres promoteurs.
    Léonard de Vinci, Palladio, Le Corbusier, Zevi ou Tafuri?: si de grands noms de l'architecture sont convoqués dans l'approche proposée, c'est par la sociologie, l'ethnologie, la philosophie et l'histoire de l'art que l'une des rares conceptualisations de l'architecture est proposée (avec des acteurs comme Bourdieu, Barthes, Lévi-Strauss, Kant, Hegel ou Marx) dans ce qu'il convient d'appeler ici une histoire architecturale de la société.
    «?La parole des habitants semble un mélange peu discernable de banalité et de contradictions. Quand on entend des habitants d'un grand ensemble situé sur un terrain complètement gazonné se plaindre du manque ”d'espaces verts”, on est porté à mettre sur le compte de la bêtise, de l'emploi incontrôlé du vocabulaire, ce que l'on enregistre. Or, le manque d'espaces verts, ici, c'est l'absence de squares, la déficience des équipements comme les jardins, bref, ce qui fait la ville. La parole de l'habitant est bien plus subtile qu'il n'y paraît au premier abord.?»
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