Journal inédit, suivi de : Beauté de ce monde (Poèmes 1940-46)

Sans Epaules - EAN : 9782912093578
VORONCA ILARIE
Édition papier

EAN : 9782912093578

Paru le : 6 nov. 2018

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  • EAN13 : 9782912093578
  • Editeur : Sans Epaules
  • Date Parution : 6 nov. 2018
  • Disponibilite : Epuisé
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 348
  • Format : H:205 mm L:130 mm E:24 mm
  • Poids : 395gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : En 1933, Ilarie Voronca, figure phare du constructivisme roumain, poète et théoricien de l’intégralisme, s’installe à Paris. En France, il n’est plus le chantre individuel, son moi s’épanouit dans toutes les voix : Je veux me mêler à cette foule. Je partage sa vie. Voronca devient le poète anonyme, de la foule et toujours le visionnaire de l’invisible. Mais l’apparente euphorie qui émane de sa création comme de sa personnalité cache bien mal l’angoisse qui le ronge souterrainement. À Paris, au soir du 4 avril 1946 : Ilarie Voronca s’enferme dans la cuisine de son appartement, à Paris. Il calfeutre portes et fenêtres, absorbe un tube de somnifères et arrache le tuyau à gaz. Ilarie Voronca est enterré au cimetière Parisien de Bobigny-Pantin.

    Bien des mystères demeuraient autour de sa disparition, comme de sa dernière année de vie. Ces mystères sont en grande partie levés, grâce au Journal inédit du poète ; lequel avait été confié en 1946 par sa femme, Colomba, à Sașa Pană, qui, poète, critique et directeur de la revue Unu, fut l’ami et la plaque tournante de l’avant-garde roumaine. C’est dans les archives de ce dernier que le tapuscrit du journal a été retrouvé en 2016. Sa publication est un évènement considérable, qui éclaire d’un jour nouveau la dernière année de vie d’Ilarie Voronca.

    Dans la deuxième partie du livre sont rassemblés des témoignages et études de Tristan Tzara, Stéphane Lupasco, Georges Ribemont-Dessaignes, Jean Cassou, Jean Follain, Claude Sernet, Eugène Ionesco, Yves Martin, Alain Simon ou Guy Chambelland : « Je place ILARIE VORONCA, poète de notre contradiction humaine-poétique, poète de l’émotion et de la féerie, tout simplement à côté des plus grands. »

    La troisième partie rassemble, sous le titre Beauté de ce monde, l’intégrale de l’œuvre poétique, depuis longtemps épuisée à l’exception d’un titre, d’Ilarie Voronca, de Beauté de ce monde (1940) aux ultimes poèmes inédits de 1946.

    Christophe DAUPHIN
  • Biographie : Ilarie Voronca, de son vrai nom Eduard Marcus, est né le 31 décembre 1903 à Brăila, se distingue très tôt, dès 1923, en publiant, à Bucarest, Restristi son premier recueil de poèmes, illustré par Victor Brauner. L’année suivante, il s’affirma comme l’un des principaux animateurs de l’avant-garde artistique roumaine, en créant, toujours avec Victor Brauner, 75 HP. Voronca collabore aux principales revues de Bucarest. Influencé par Dada, dans un premier temps, Voronca aspira rapidement à la synthèse et se fit le théoricien de l’Intégralisme. Au total, Voronca va publier douze volumes en Roumanie, dont Colomba, Ulise, ou Patmos. En 1933, Voronca s’installe à Paris, pour fuir les « ténèbres balkaniques ». Pour vivre, Voronca travaille dans des compagnies d’assurances. À la fin des années 30, ses œuvres sont appréciées par une large majorité du milieu littéraire français. Son nom figure au sommaire des principales revues de poésie, dont Les Cahiers du Sud.
    L’année 1936 est marquée par la parution de La Poésie commune. Une étape déterminante : il n’est plus le chantre individuel, son moi s’épanouit dans toutes les voix. En 1938, le poète compte à son actif, pas moins de onze recueils publiés en France. Parallèlement Voronca publie, durant la tragique période de l’Occupation, l’essentiel de son œuvre en prose, dont Lord Duveen, L’Interview, ou Souvenirs de la planète Terre. Avec la guerre vient le temps de l’assassinat collectif. Elève-officier de réserve, Ilarie Voronca est démobilisé en 1940. Il se réfugie à Marseille puis à proximité de Rodez, où il adhère à la Résistance pour combattre le nazisme. A la mi-octobre 1944, Ilarie Voronca regagne Paris. Le désespoir prend définitivement le pas sur la joie. Ilarie Voronca se donne la mort, au soir du 4 avril 1946.

    Christophe DAUPHIN
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