Journal d'un adolescent face à la guerre

Decal Age - EAN : 9782918296461

RODON JEAN

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Édition papier

EAN : 9782918296461

Paru le : 1 févr. 2019

21,00 € 19,91 €

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Détails

EAN13 : 9782918296461
Réf. éditeur : 201901
Editeur : Decal Age
Date Parution : 1 févr. 2019
Disponibilite : Disponible
Barème de remise : NS
Nombre de pages : 220
Format : H:205 mm L:145 mm
Poids : 320gr

Résumé

Résumé : Il aura fallu que l’auteur soit arrivé au terme d’un long chemin pour se décider à publier ce témoignage extrait d’une chronologie familiale rédigée un peu plus tôt pour les siens où il avait parlé de tout ce qu’il avait subi, lui l’enfant de parents communistes du Blanc-Mesnil, évoquant son embrigadement forcé pour l’Allemagne nazie. Un voyage qu’il aurait préféré éviter et opéré avec la bienveillance d’un premier patron collabo. Mais combien de jeunes encore adolescents ont-ils été à subir cette ignominie qu’était le service du travail obligatoire, ce triste STO, dont le seul cycle perturbe encore bien des souvenirs et sur lequel peu sont revenus, honteux sans doute de s’être prêtés à cette véritable mascarade ? (4ème de couverture)
Quand lui est parvenu cette réquisition des autorités vichyssoises, Jean Rodon s’apprêtait à se fiancer à une petite ouvrière de deux ans sa cadette qui venait de redonner un sens à sa vie, lui qui se destinait à devenir un artiste peintre et qui avait dû renoncer à ses premiers espoirs pour devenir tourneur au sein d’un atelier parisien de mécanique générale. Neveu d’Henri Lozeray, le député communiste du 11ème arr. de Paris et fils d’Emile Rodon, l’un des conseillers municipaux du Blanc-Mesnil, il lui a fallu faire un choix difficile en février 1943. Dans un ouvrage fort, il revient sur ces années d’occupation nazie puis sur la découverte d’un enfer, celui d’Hennigsdorf, près de Berlin, où il sera confronté un peu plus de deux années durant à un environnement auquel il n’était pas préparé, entre sévices nazis et obligations de tout ordre.
Biographie : Motivé par le besoin de livrer à ses enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants ce qu’avait été son combat, Jean Rodon a voulu se remémorer un certain nombre d’éléments vécus. En expliquant, sans être un homme de plume, quel avait été son dilemme quand il lui a fallu partir pour l’Allemagne nazie pour y effectuer son service du travail obligatoire (STO) alors que son oncle, le député communiste Hubert Lozeray venait d’être arrêté et son père Emile sommé par la Préfecture de Seine-et-Oise de cesser ses fonctions de Conseiller municipal au Blanc-Mesnil dans la banlieue parisienne. Retraité, il vit aujourd’hui en Périgord.