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JEAN-JACQUES ROUSSEAU (1712-1778) ESSAI SUR L'ORIGNE DES LANGUES
Passe Du Vent - EAN : 9782845621961
Édition papier
EAN : 9782845621961
Paru le : 18 janv. 2012
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- EAN13 : 9782845621961
- Réf. éditeur : ESSAISURLORI
- Collection : ESSAI
- Editeur : Passe Du Vent
- Date Parution : 18 janv. 2012
- Disponibilite : Provisoirement non disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 128
- Format : H:205 mm L:140 mm
- Poids : 183gr
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Résumé :
LE LIVRE (4e de couverture) :
L’Essai sur l’origine des langues a été pour la première fois publié en 1781, trois ans après la mort de Jean-Jacques Rousseau. Comme le souligne Abraham Bengio dans la stimulante introduction qu’il propose à la présente réédition, ce texte est longtemps demeuré dans l’ombre des livres les plus célèbres du « citoyen de Genève ». Pourtant, les idées que, dans une langue inspirée, le philosophe y développe font de « cet ouvrage posthume et en un sens inachevé [...] un texte passionnant et visionnaire, mais surtout une œuvre attachante où Rousseau, sans y prétendre, se livre tout entier, à mi-chemin entre la leçon d’histoire sociale du second Discours et les confidences chuchotées dans les Confessions ou les Rêveries par un frère en humanité ».
EXTRAIT DE L’INTRODUCTION UN FRERE EN HUMANITE PAR ABRAHAM BENGIO :
Le 28 juin 2012, Jean-Jacques Rousseau… dois-je écrire aura ou bien a eu trois cents ans ? Infirmité de l’écriture, si vivement dénoncée par Rousseau dans l’Essai sur l’origine des langues1… La parole vive, qui suppose la présence, est authentique ; elle est vraie : si ceci était un entretien, nous saurions, vous et moi, que la date du 28 juin 2012 est encore à venir ou bien qu’elle est déjà passée ; mais l’écriture est artificieuse et notre relation, à vous qui lisez et à moi qui écris, n’est que faux semblant : elle n’a de référent ni dans l’espace ni dans le temps.
Quoi qu’il en soit, c’est à la faveur de ce tricentenaire que Thierry Renard, éditeur à l’enseigne de La passe du vent, a conçu le projet de rééditer l’Essai sur l’origine des langues et m’a demandé d’introduire cet ouvrage, à moi qui ne saurais prétendre ni à la qualité de linguiste (c’est un métier…) ni à celle de rousseauiste (c’est une vocation…).
Il ne faut donc s’attendre ici qu’à une promenade en compagnie d’un simple lecteur, lequel n’emporte d’autres provisions que celles qu’il emprunte aux meilleurs critiques du fameux Essai. Ici, le plaisir du texte et une forme un peu naïve – mais assumée – d’essentielle sympathie, tiendront lieu parfois de raison démonstrative.
L’histoire de la réception de l’Essai sur l’origine des langues est celle d’une lente remontée vers la lumière.
Cet ouvrage, posthume et en un sens inachevé, a longtemps été classé parmi les écrits mineurs du philosophe. Il demeurait dans l’ombre du Second Discours, des Confessions et des Rêveries, du Contrat social, de l’Émile, voire de La Nouvelle Héloïse… […]
1. « L’écriture, qui semble devoir fixer la langue, est précisément ce qui l’altère ; elle n’en change pas les mots, mais le génie », Essai, ch. V, p. 49. Jacques Derrida : « Rousseau condamne l’écriture comme destruction de la présence et comme maladie de la parole » (De la grammatologie, Éditions de Minuit, 1967, p. 198)
- Biographie : JEAN-JACQUES ROUSSEAU