INVENTAIRE DES CHOSES CERTAINES

Passe Du Vent - EAN : 9782845622678
LUSSU JOYCE
Édition papier

EAN : 9782845622678

Paru le : 21 sept. 2015

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  • EAN13 : 9782845622678
  • Réf. éditeur : POESIE027
  • Collection : POESIE
  • Editeur : Passe Du Vent
  • Date Parution : 21 sept. 2015
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 222
  • Format : H:205 mm L:140 mm E:14 mm
  • Poids : 304gr
  • Résumé : LE LIVRE [extrait de la préface du traducteur Marc Porcu] :


    Un nom pour deux et une poésie nécessaire pour tous.

    Lussu, évoquer ce nom nous ramène aussitôt à un prénom, Emilio ; auteur entre autres de Un anno sull’altipiano, connu dans sa traduction française sous le titre du film qui s’en inspire « Les hommes contre ».

    Ce livre, je l’avais lu avec un intérêt particulier puisqu’il raconte la geste de la Brigata Sassari sur les hauts plateaux d’Asiago durant la première guerre mondiale, Lussu était le capitaine courageux et humaniste de ce régiment formé uniquement de sardes qui s’illustra dans ce conflit avec brio. Mon grand-père en faisait partie, et après la guerre il rejoint Lussu dans le Parti sarde d’action, d’inspiration socialiste et résolument antifasciste. La plupart de ses membres furent emprisonnés ou contraints à l’exil.

    Ce nom je le retrouvai dans tous les romans de Sergio Atzeni que j’ai traduits, personnage multiforme et récurent de ses livres même si Atzeni nous précise « Lussu, pas celui d’Armungia » cette simple nomination, même homonyme, a pour fonction de rappeler au lecteur l’existence et l’importance de cet écrivain fondateur et père de la nation sarde (même si Lussu lui-même parlera d’une nation manquée) et constitue un hommage permanent à Emilio Lussu.

    Armungia est le village natal de Lussu, un musée lui y est consacré, c’est récemment que je m’y suis rendu, guidé par mon ami journaliste Massimiliano Raïs pour rendre visite à mon ami poète, Andrea Porta, prêtre ouvrier révolutionnaire et curé de la paroisse.

    Le musée Lussu est d’une modernité remarquable, riche de la grande histoire du siècle dernier, il met aussi en lumière la vie quotidienne, les difficultés et les combats du peuple sarde. À tout cela j’étais préparé, mais une surprise de taille m’y attendait, la découverte d’une autre Lussu, Joyce, sa remarquable épouse.
    Présente ici pour son rôle dans la lutte antifasciste et dans la résistance au côté d’Emilio, dans l’organisation du féminisme italien dont elle fut une des grandes figures, mais aussi et surtout pour son œuvre poétique, en sa qualité de traductrice (elle fut et demeure la première traductrice de Nazim Hikmet en Italie), et de poète, puisque une salle entière du musée expose ses principaux poèmes dont la force fait vibrer et résonner l’espace et le temps qui semblent, à travers ses mots, se libérer soudain et nous emporter. Ainsi découvrais-je ce que j’oserai nommer « une vie, une œuvre ». Et je me plongeai dans son anthologie, Inventario delle cose certe*, dans cet « Inventaire des choses certaines » que j’ai traduit sous l’autorité de Joyce Lussu, elle- même en appliquant la méthode qu’elle décrit ainsi dans l’introduction de son livre Tradurre poesia, « Traduire la poésie » méthode qui nous est connaturelle.

    « Tradurre poesia non è arido esercizio accademico e filologico sulle complicazioni grammaticali e sintatiche di una lingua. Tradurre poesia è sforzo per comprenderla, è
  • Biographie : L’AUTEURE :

    Joyce Lussu est née à Florence en 1912. Fille de Guglielmo Salvadori, philosophe positiviste et anglophile célèbre à l’époque, d’origine aristocratique, elle passe sa petite enfance en Toscane et dans les Marches avant de suivre ses parents, opposants au fascisme, en exil en Suisse à l’âge de douze ans. Elle voyage très jeune (en Libye où elle est préceptrice pendant six mois, à Mwanza près du lac Tanganika, à Heidelberg où elle suit des études de philosophie). Jusqu’en 1933, elle rentre régulièrement en Italie pour le travail clandestin avec le groupe « Giustizia e Libertà » auxquel elle et son frère appartiennent depuis leur création. Elle rend visite à son frère emprisonné, d’abord à Regina Coeli (à Rome) puis en résidence surveillée sur l’île de Ponza. Elle est alors chargée de prendre contact avec Emilio Lussu. Ils se marient quelques années plus tard et vivent à Paris jusqu’à l’invasion allemande en juin 1940.

    […]

    Après la Libération elle est une des fondatrices de L’union des femmes italiennes et participe par ses écrits et son engagement au développement du féminisme en Italie.
    À partir des années 50 elle participe au Mouvement de la Paix et aux luttes de soutien de libération des peuples opprimés ; c’est ainsi qu’elle rencontre et traduit des poètes révolutionnaires comme Nazim Hikmet, Agostino Neto et Ho Chi-Min, pour ne citer que les plus connus.
    Jusqu’à sa mort en 1998 elle poursuivra son activité au sein de l’institut sarde pour l’histoire de la résistance et donnera de nombreuses conférences dans les établissements scolaires.





    BIBLIOGRAPHIE

    Poésie :
    Inventario delle cose certe, (Inventaire des choses certaines) anthologie des principaux textes… éditions Andréa Livi, 1989 puis1998 ;

    Tradurre poesia (Traduire la poésie), essai dans lequel elle donne sa vision de la traduction poétique illustrée par les textes des poètes traduits ; Nazim Hikmet, Ho Chi Min, Alexandre O’ Neil(Portugal), Agostinho Neto (Angola), José Craveirinha, Marcelinno dos Santos, Virgilio de Lemos, Rui Nogar (Mozambique), des chants esquimaux et des poèmes danois, Joseph Ozga Michalski, Vasko Popa (Pologne), Ismail Kadaré, Dritero Agoli(Albanie), Gegherxuin, Abdullah Goran(Kurdistan).

    Récits :
    Fronti e frontiere (Fronts et frontières) éditions U, 1945, éditions Il lavoro editoriale, 2008, récit de sa formation intellectuelle et politique dans lequel elle retrace la lutte antifasciste, la résistance puis les années de combat pour la paix et le droit des femmes dans le monde ;

    Padre Padrone Padreterno (Père Patron Pèréternel), une contre-histoire des femmes de l’époque romaine à la fin du XXe siècle, éditions Mazzotta, 1976, puis éditions Gwynplaine, 2012 ;

    L’olivasto e l’innesto (L’olivier et sa greffe), éditions Della Torre, 1981.

    Elle a aussi écrit de nombreux essais et des romans policiers comme Sherlock Holmes, anarchici e siluri (Sherlock Holmes, anarchistes et torpilles), éditions Il lavoro editoriale,
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