Immigrés de force

Actes Sud - EAN : 9782742782222
DAUM/MANCERON
Édition papier

EAN : 9782742782222

Paru le : 18 mai 2009

23,40 € 22,18 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782742782222
  • Réf. éditeur : 242974
  • Collection : SOLIN
  • Editeur : Actes Sud
  • Date Parution : 18 mai 2009
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 288
  • Format : H:240 mm L:146 mm E:20 mm
  • Poids : 378gr
  • Résumé : Après soixante-dix années de silence, voici enfin mise en lumière une page enfouie de l'histoire coloniale française : le recours, pour travailler dans l'Hexagone, à une main-d'oeuvre immigrée de force. Déjà, en 2006, le film Indigènes, de Rachid Bouchareb, avait révélé un aspect peu connu de l'utilisation des peuples colonisés lors de la Seconde Guerre mondiale. Or, à cette époque, la France n'avait pas seulement besoin de soldats, mais aussi d'ouvriers, afin de remplacer les Français mobilisés.
    Pour les travaux les plus pénibles, comme ceux du maniement des poudres dans les usines d'armement, la France fit venir en 1939 vingt mille Indochinois de sa lointaine colonie d'Extrême-Orient. Recrutés pour la plupart de force, débarqués à la prison des Baumettes à Marseille, ces hommes furent répartis à travers la France dans les entreprises relevant de la Défense nationale. Bloqués en Métropole pendant toute la durée de l'occupation allemande, logés dans des camps à la discipline très sévère, ils furent loués, pendant plusieurs années, par l'Etat français à des sociétés publiques ou privées - on leur doit le riz de Camargue -, sans qu'aucun réel salaire ne leur soit versé.
    Ce scandale se prolongea bien après la Libération. Renvoyés vers le Viêtnam au compte-gouttes à partir de 1946, ce n'est qu'en 1952 que les derniers de ces hommes purent enfin revoir leur patrie. Un millier fit le choix de rester en France.
    Après trois ans de recherches en archives et d'enquête, menée dans les banlieues de Paris et de Marseille, et jusqu'à Hanoi et aux villages les plus reculés du Viêtnam, Pierre Daum a réussi à retrouver vingt-cinq des derniers acteurs encore vivants de cet épisode si peu "positif" de l'histoire coloniale française. C'est leurs récits qu'il nous restitue dans ce livre.

    «Journaliste au Monde puis à Libération, dont il a été le correspondant pour le Languedoc-Roussillon, Pierre Daum collabore actuellement comme grand reporter au Monde diplomatique et à quelques autres journaux.»
  • Biographie : Journaliste, Pierre Daum a collaboré au Monde et à L'Express, puis est devenu le correspondant de Libération en Autriche. De retour en France en 2003, il a été correspondant de Libération en Languedoc-Roussillon jusqu'en 2008. Auteur de plusieurs livres d'enquêtes sur le passé colonial de la France, il effectue en parallèle des reportage pour Le Monde diplomatique.

    Actes Sud a publié «Immigrés de force» (2009), livre-révélation sur les travailleurs indochinois de la Seconde Guerre mondiale, adapté au cinéma par le réalisateur franco-vietnamien Lam Lê dans «Công Binh, la longue nuit indochinoise» en 2013, «Ni la valise, ni le cercueil, les pieds-noirs restés en Algérie après 1962» (2012), et «Les Harkis restés en Algérie après 1962» (2015).
Haut de page
Copyright 2025 Cufay. Tous droits réservés.