Haïkus alsaciens

Arfuyen - EAN : 9782845902510
RITTER/SORG
Édition papier

EAN : 9782845902510

Paru le : 6 avr. 2017

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  • EAN13 : 9782845902510
  • Réf. éditeur : S62224
  • Collection : NEIGE
  • Editeur : Arfuyen
  • Date Parution : 6 avr. 2017
  • Disponibilite : Provisoirement non disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 272
  • Format : H:225 mm L:160 mm E:22 mm
  • Poids : 435gr
  • Résumé : S'interrogeant sur la personnalité féminine à honorer en premier, le Jury du Prix Nathan Katz n'a guère eu d'hésitations tant la personnalité rayonnante de Lina Ritter et la richesse de son oeuvre s'imposent naturellement à l'admiration. Publiés en 1965 (Lina Ritter avait alors 77 ans) mais écrits tout au long de sa vie, les Elsasseschi Haiku sont l'un de ses livres les plus représentatifs et les plus accessibles. Écrits en alémanique (le dialecte du nord de la Suisse, de Bâle à Berne) sous forme de haïkus, ces petits textes pleins d'humour et de sagesse se font l'écho d'un « monde d'hier », dont elle recueille dans sa mémoire les voix et les joies disparues. À chaque jour de l'année corresponds un haïku, qui symbolise ainsi comme un almanach le passage des saisons et l'écoulement d'une vie. Lina Ritter explique dans un poème liminaire pourquoi elle a écrit des haïkus : « "Haïku" - un mot si étranger / à côté du si familier / "alsacien " // Ce verset nous vient du Japon, / il doit sur trois lignes / compter dix-sept syllabes // Un haïku n'est pas un poème. / Juste un appel, / un signe, une question. // Dans ces petits couplets / résonne comme une musique / de temps très anciens. // Ou est-ce comme, de tout près, / le battement d'ailes d'un ange, / quand à mi-voix // on se les redit ? » Bien souvent profonds et toujours savoureux, ces textes s'adressent à tous les amateurs de haïkus, non seulement en Alsace mais ailleurs. Ils permettent aussi de découvrir une femme magnifique de courage, de finesse et de bonté.
  • Biographie : Lina Ritter est née en 1888 à Village-Neuf, au bord du Rhin et aux portes de Bâle. Son destin sera sans cesse déchiré entre les trois pays : France, Allemagne et Suisse. D'une modeste famille de maraîchers, Lina complète ses études secondaires par des leçons de latin et de philosophie que lui prodigue un curé des environs. Elle s'inscrit en auditrice libre à l'université de Bâle où elle étudie le latin, la philosophie et l'histoire. En 1911 elle écrit un drame historique, Die Grafen von Pfirt (Les comtes de Fer-rette), imprimé et monté à Bâle. La même année (elle a 23 ans), le conseil municipal de Village-Neuf donne son nom à une rue (qui existe toujours)... En 1913, Peter vu Hage-bach, en dialecte, remporte un succès triomphal en Suisse et dans toute l'Alsace. Le 20 novembre 1918, son mari Paul Potyka, né à Strasbourg en 1888 de parents al-lemands, est licencié de son poste par les vainqueurs et doit s'exiler en Allemagne. Elle le suit. Ils déménagent à Ettlingen (près de Karlsruhe), dont Potyka sera maire pendant neuf ans, puis à Baden-Baden, dont il devient maire-adjoint. En 1933, il est brutalement destitué par décision du Gauleiter nazi Robert Wagner. Déménagement à Fribourg-en-Brisgau, où il défend comme avocat des opposants au nazisme. Après la guerre, Lina multiplie les contacts avec le monde culturel de l'Alsace. Elle assure une chronique, puis donne des pièces radiophoniques sur Radio-Strasbourg, de 1947 à 1952. Elle en est un temps renvoyée comme épouse d'un Allemand et prend le pseudonyme de « Pantaléon Meyer ». En 1965 paraissent ses Elsässeschi Haiku (Haïkus alsaciens). Elle meurt en 1981 à Fribourg et repose à Village-Neuf.
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