Germaine Krull - La vie mène la danse

Textuel - EAN : 9782845975224
,
Édition papier

EAN : 9782845975224

Paru le : 10 juin 2015

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  • EAN13 : 9782845975224
  • Réf. éditeur : 380987
  • Collection : TEXTUEL PHOTOGR
  • Editeur : Textuel
  • Date Parution : 10 juin 2015
  • Disponibilite : Manque sans date
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 448
  • Format : H:211 mm L:160 mm E:24 mm
  • Poids : 600gr
  • Résumé : Voici publiée pour la première fois, à l'occasion de la rétrospective que lui consacre le musée du Jeu de Paume à Paris du 2 juin au 27 septembre 2015, l'autobiographie de Germaine Krull, une des pionnières de la photographie d'avant-garde. Amie de Man Ray, amante d'Eli Lotar, épouse de Joris Ivens, amie d'Eisenstein, correspondante de Benjamin, responsable du service de la propagande de la France libre à Brazzaville, gérante d'un hôtel à Bangkok, Krull a traversé le siècle et connu mille vies.
  • Biographie : Fille de parents allemands, Germaine Krull est éduquée par des précepteurs. En 1916, elle étudie la photographie à la Lehr-und Versuchsanstalt für Photographie (« Institut d'enseignement et de recherche sur la photographie ») à Munich. Elle fréquente la bohème munichoise et rencontre un anarchiste russe, Towia Axelrod (de), qu'elle épouse en 1919. L'assassinat de Kurt Eisner, secrétaire du Parti social-démocrate indépendant d'Allemagne (USPD), engendre une féroce répression. Arrêtée et condamnée à mort, Germaine Krull échappe in extremis à son exécution. Elle s'enfuit à Berlin.



    Elle ouvre un atelier de portrait près du Kurfürstendamm. Elle poursuit ses activités politiques, vend sous le manteau des portraits de Lénine et fréquente les dadaïstes berlinois et les expressionnistes. Elle rencontre le cinéaste Joris Ivens avec qui elle s'installe aux Pays-Bas. Elle expérimente la photographie d'architecture et collabore aux revues i-10 et Filmliga.



    En 1925, Germaine Krull quitte tout pour s'installer à Paris. Son approche « objective » de la photographie, sa fascination pour la machine et son « détournement poétique et graphique », l'architecture métallique et le monde industriel, et la modernité de ses sujets lui valent le surnom de « Walkyrie de fer » ou « Walkyrie de la pellicule »1. La Nouvelle Revue française publie alors une petite monographie dans une collection intitulée Photographes nouveaux. Influencée par le photographe László Moholy-Nagy, elle fréquente les surréalistes et rencontre Éli Lotar et Florence Henri. Elle collabore ensuite au nouveau magazine français VU.



    En 1940, Germaine Krull quitte la France pour les États-Unis, puis, elle rejoint Brazzaville (Congo) où elle dirige le service de propagande de la France libre. Après un passage à Alger, elle accompagne le 6e Army Group lors du débarquement des Alliés en Provence en août 1944, puis la 1re armée française jusqu'à la fin de la guerre. Ses photos paraissent dans l'ouvrage La Bataille d'Alsace, accompagnées d'un texte de Roger Vailland.



    En 1946, elle part en Indochine comme correspondante de guerre. Parcourant l'Asie du Sud-Est, elle en rapporte plus de 2 000 photos sur l'art bouddhique. Germaine Krull entreprend également des recherches sur la photographie en couleurs. Elle appelle ses réalisations des « silpa-grammes1 ».



    Après avoir vécu en Inde dans un âshram, elle rentre en Allemagne en 1955.



    En 1967, André Malraux, alors ministre de la Culture et son ami de longue date, lui consacre une exposition au Palais de Chaillot, à Paris. Se confiant rarement, Germaine Krull n'a laissé aucun recueil d'entretien ni de souvenirs. Quand on lui a demandé pourquoi elle faisait des nus : « parce que c'est beau depuis toujours et qu'un matin d'été ça m'a plu.»
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