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Gérard Zlotykamien
EAN : 9791097992507
Édition papier
EAN : 9791097992507
Paru le : 1 sept. 2025
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- EAN13 : 9791097992507
- Collection : EDITIONS ZLOTY
- Date Parution : 1 sept. 2025
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : M
- Nombre de pages : 1
- Format : H:1 mm L:175 mm E:25 mm
- Poids : 200gr
- Résumé : Tout est question de tri, la santé, le travail, les études, les relations amoureuses. Zloty formalise l'être humain par ses éphémères. L'exposition présentait des 12 panneaux en bois symbolisant les "sélectionnés" ainsi que deux conteneurs symbolisant les "non sélectionnés". Le sous titre de l'exposition était : "Le tri oscille entre la sélection naturelle et la solution finale"; En marge de ces 14 oeuvres, nous avons édité, dans un premier temps, une édition d'artiste composé d'une petite poubelle noir, verte, bleu, jaune et rouge (4x3x2 cm) avec à l'intérieur un rouleau de papier avec le texte çi dessus. Ce qui ne devait être qu'un multiple en marge de l'exposition est devenu un livre ! Certes un livre composé de 65 caractères mais qui se présente comme tel avec un coffrage artistique.
- Biographie : Depuis plus de 60 ans, Zlotykamien habite les murs de la ville de ses figures fantomatiques et essentielles, que le temps ou l’action des hommes effaceront inéluctablement. Gérard Zlotykamien dit Zloty est né à Paris en 1940. Etre juif en est sans conteste l’une des raisons dans la construction de sa personnalité et, plus tard, dans l’élaboration de son identité artistique. Au sortir de la guerre, le parcours scolaire de Zlotykamien est chaotique. C’est la rencontre en 1954 avec Yves Klein, professeur de judo avant d’être l’artiste que l’on connaît, qui va être déterminante. Il a 18 ans quand il réalise sa première exposition en galerie. À cette occasion un critique parlera de Monet : offensé lui pense à Cy Twombly et Georges Mathieu. 1963 est une année charnière ; elle voit la première intervention in situ de l’artiste au château Alington en Angleterre et sa participation à la troisième biennale des jeunes au musée d’Art moderne de la ville de Paris. Ce moment datera symboliquement sa défiance d’un milieu de l’art enfermé entre quatre murs. «J’ai commencé à tout refuser en bloc, et à me dire que mon espace à moi c’était la rue» dira plus tard Zlotykamien. Débute alors une migration créative. Au gré des villes et de leurs murs, dans des cités en pleine reconstruction, il trouve un terrain d’expression sans limites : palissades, murs décrépis, tous ces supports sans noblesse l’inspirent par le flou de son jet, le caractère si particulier de ses «éphémères», c’est ainsi qu’il les nomme. Paris, Berlin, Ulm, Johannesburg vont être marquées en toute illégalité de ses personnages éthérés comme en suspension, ce qui lui vaudra de nombreuses gardes à vue et de lourdes amendes. Villes symboles, il les interrogera. Sa radicalité et sa constance en feront dans les années 1980 puis 2000 un exemple indépassable pour les artistes urbains. Célébré à la Fondation Cartier en 2009 avec l’exposition «Né dans la rue – Graffiti». Zloty devient malgré sa modestie proverbiale le père fondateur d’un art urbain contemporain.
