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Résumé :
Initié en l'an 2000, le Centre MENA « Les Hirondelles » du Centre Public d'Action Sociale d'Assesse (Belgique) accueille de jeunes demandeurs de protection internationale identifiés comme vulnérables. Conçue pour s'adapter à l'évolution des besoins, la méthodologie du projet relève aujourd'hui un défi : il s'agit de confronter une aggravation des violences subies durant le trajet d'exil et, par conséquent, une occurrence accrue des stress post-traumatiques. Le récit de cette adaptation, en pleine période Covid, illustre la nécessité d'ajuster nos méthodes d'intervention. Une première analyse s'appuie sur les échos des jeunes à nos pratiques : elle interroge les implicites qui sous-tendent nos actions et celles de nos partenaires des champs psychomédical et socio-éducatif. Une seconde analyse explore les résultats d'une recherche-action menée au Centre : celle-ci met en évidence l'opportunité de pratiques préventives et alternatives aux thérapies par la parole, ainsi que des facteurs favorables au développement d'aptitudes résilientes. Les analyses sont complétées par la mise en récit de trajectoires et de regards croisés sur nos pratiques.
Biographie :
Danièle Crutzen, philologue et agrégée de l'enseignement, est directrice du Centre d'accueil pour mineurs étrangers non accompagnés « Les Hirondelles » à Assesse en Belgique.
Altay Manço est docteur en psychologie, directeur scientifique de l'Institut de recherche, formation et action sur les migrations (Liège, Belgique).