Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Et nos abeilles ? - courrier du sergent Louis Henrio, Loeiz Herrieu, er Barh-Labourer à Louise Le Meliner, Vedig en Eve
TIR - EAN : 9782917681312
Édition papier
EAN : 9782917681312
Paru le : 1 janv. 2016
30,00 €
28,44 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782917681312
- Editeur : TIR
- Date Parution : 1 janv. 2016
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 626
- Format : H:45 mm L:250 mm E:190 mm
- Poids : 1.25kg
- Résumé : Après la parution du Tournant de la Mort, son journal de guerre, ce volume propose plus de 600 correspondances adressées par ce même Loeiz Herrieu (1879-1953) à Loeiza, son épouse. Parmi les milliards de lettres échangées durant la Grande Guerre, celles du sergent L. Henrio — Loeiz Herrieu pour les brittophones — méritent, à plusieurs titres, une attention particulière. Elles constituent la plus volumineuse, la plus suivie des correspondances de guerre conduites en breton, la plupart des bretonnants rédigeant surtout en français. Elles sont la face intime absente du témoignage public tel que l’homme lui-même l’avait livré plusieurs années après la fin du conflit.Daniel Carré, en fin connaisseur du monde de la Grande Guerre et de Loeiz Herrieu, donne ici la traduction de l’intégralité du courrier conservé ; un corpus impressionnant qui, mis en perspective et contextualisé (événements, personnes citées...), nous introduit dans l’univers de Loeiz et des siens. Des événements relatés dans le journal, le courrier ne livre que des échos. On découvre ici la famille, la gestion de l’exploitation à distance, le va-et-vient des nouvelles... L’homme Henrio, en s’y dévoilant à son épouse dans une langue qu’il maîtrise parfaitement, nous apparaît en pleine lumière, au-delà de la pudeur et des attitudes convenues. On y voit son sens du devoir, son amour des siens, son inébranlable volonté, la constance du chrétien... On y suit surtout la mise en œuvre de la stratégie de la forteresse intérieure qu’il développe pour résister à l’univers de la guerre et survivre debout.Une correspondance de guerre peu ordinaire publiée sous un titre — Et nos abeilles ?... — qui l’est tout aussi peu, mais qui résume l’une des principales préoccupations du Barde-Laboureur exilé et soldat : pouvoir, à l’exemple des abeilles qui, au printemps et comme à l’appel du devoir, se remettent à l’ouvrage malgré la rudesse de l’hiver, reprendre son action en Bretagne.Les textes bretons de ces lettres font l’objet d’un volume à part: Nag ar gwenan?...Daniel Carré, professeur certifié de breton et d’histoire-géographie, (ER), a consacré sa thèse de doctorat à Louis Henrio — Loeiz Herrieu, un paysan breton dans la Grande Guerre. Analyse de sa correspondance avec son épouse — qu’il a soutenue à l’université de Rennes 2, Haute-Bretagne en 1999. Depuis, Daniel Carré consacre l’essentiel de sa recherche à contextualiser et à livrer au public (publications, articles, conférences...) les diverses facettes de l’œuvre de Loeiz Herrieu en lien avec la Grande Guerre.

