Écrire l'histoire romaine au début du XIIIe siècle

Champion - EAN : 9782745301345
CROIZY-NAQUET C.
Édition papier

EAN : 9782745301345

Paru le : 27 sept. 1999

56,00 € 53,08 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782745301345
  • Réf. éditeur : 07530134
  • Collection : NBMA
  • Editeur : Champion
  • Date Parution : 27 sept. 1999
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 352
  • Format : H:19 mm L:220 mm E:150 mm
  • Poids : 500gr
  • Résumé : À l'aube du XIIIe siècle, l'Histoire ancienne jusqu'à César et les Faits des Romains, deux compilations en prose composées dans le Nord de la France, font œuvre originale en s'intéressant à l'histoire de Rome et des Romains. Si l'auteur de l'Histoire ancienne l'intègre dans le cadre d'une histoire universelle, celui des Faits des Romains lui accorde une attention exclusive, en s'attachant au moment-clé du passage de la dictature à l'Empire, à travers le récit de la vie de Jules César. Lors même que leur travail est similaire, compiler, c'est-à-dire collecter les sources latines, les agencer et les translater, leur manière de restituer l'Antiquité romaine diverge profondément. Dans l'Histoire ancienne, le sentiment de l'altérité romaine et le souci d'objectivité qui se font sentir ne se départissent jamais d'une vision chrétienne de l'histoire, avec le rejet des valeurs du monde antique. Dans les Faits des Romains, en dépit de ses sentiments patriotiques ou d'un fonds culturel chrétien inaliénable, le compilateur réussit davantage son pari d'être le médiateur du passé romain. Ce faisant, le premier auteur élabore une prose lourde réservée au récit et des vers où s'épanouissent les moralisations. Par contraste, le second adopte une prose poétique nourrie des procédés d'écriture des chansons de geste et des romans, dont il sait cependant s'affranchir; il invente une poétique de l'histoire, aux confluences de plusieurs genres littéraires, entrecroisant histoire et fiction, pour donner à voir l'histoire, la remémorer dans sa totalité et dans son exemplarité. Plus que des récits sur Rome, les deux textes constituent les témoins majeurs d'un moment où l'histoire est en recherche d'une forme adéquate et la prose historique en recherche d'un schéma structurel apte à rendre au mieux la vérité du passé et à fonder son statut d'écriture de l'histoire.
Haut de page
Copyright 2025 Cufay. Tous droits réservés.