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DURER, CALLOT, REMBRANDT - LE GOUT DE L'ESTAMPE CHEZ MONSIEUR THIERS
EAN : 9782728401154
Édition papier
EAN : 9782728401154
Paru le : 21 mai 2025
15,00 €
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- EAN13 : 9782728401154
- Réf. éditeur : INSTITUT
- Date Parution : 21 mai 2025
- Disponibilite : Pas encore paru
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 36
- Format : 0.80 x 21.00 x 29.70 cm
- Poids : 350gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : Figure majeure de la vie politique française du 19e siècle, Adolphe Thiers (1797-1877) a traversé tous les régimes de son temps, occupant son premier poste d’importance en tant que ministre de l’Intérieur en 1832 sous la monarchie de Juillet, jusqu’à devenir en 1871 le premier Président de la Troisième République. Le souvenir de la Commune de Paris, réprimée lors de la semaine sanglante (21-28 mai 1871), a cependant jeté une ombre sur une personnalité aux multiples talents : journaliste artistique clairvoyant qui fut l’un des premiers défenseurs de Delacroix, historien respecté du Consulat et de l’Empire, ministre des travaux publics menant à terme nombre de grands chantiers, et collectionneur d’art avisé. Amateur d’art dès sa jeunesse aixoise, Adolphe Thiers, une fois sa fortune faite, notamment grâce à son mariage avec Elise Dosne en 1833, réunit une ample collection d’œuvres et objets d’art. Si elle se distingue en premier lieu par ses bronzes de la Renaissance et ses objets asiatiques, légués au musée du Louvre à la mort de Madame Thiers en 1880, elle comprend également un remarquable cabinet d’estampes. Fréquentant les salles de vente, familier des marchands d’estampes, en contact avec nombre de collectionneurs de son époque, Thiers acquit régulièrement des œuvres des plus grands graveurs du 15e au 18e siècle. La majorité de celles-ci furent dispersées de son vivant, en vente publique, au début de l’année 1861. Mais, fidèle cependant à l’exigence qui avait guidé sa politique d’acquisition – n’avoir « sous les yeux que les œuvres des grands maîtres » (Charles Blanc) – Adolphe Thiers a reconstitué dans les dix dernières années de sa vie un cabinet de gravures exceptionnellement choisies dominé par les œuvres de Schongauer, Dürer, Callot et Rembrandt. Cette collection, ainsi resserrée autour des plus grands noms, a été léguée à l’Institut de France en même temps que l’Hôtel Dosne-Thiers et sa bibliothèque. Le présent livret vous invite à découvrir trente estampes remarquables de ce legs.
- Biographie : Les bibliothèques Mazarine et de l’Institut de France, implantées au cœur de Paris dans un palais conçu par l’architecte Louis Le Vau au 17e siècle, conservent des collections exceptionnelles. Les origines de la Bibliothèque Mazarine sont liées aux collections personnelles du cardinal Jules Mazarin qui composaient, au milieu du 17e siècle, la bibliothèque privée la plus importante d’Europe. Ouverte en 1689 (mais perpétuant une tradition de publicité inaugurée en 1643), la Mazarine est aujourd’hui une bibliothèque publique, une bibliothèque patrimoniale, et une bibliothèque de recherche dont la politique documentaire est orientée dans les disciplines historiques (histoire médiévale et moderne, histoire locale et régionale de la France, sciences auxiliaires de l’histoire, histoire du livre et de l’édition). Elle conserve aujourd’hui 600 000 documents, dont 180 000 imprimés antérieurs à 1800, 2 400 incunables, 4 600 manuscrits, une collection d’objets et œuvres d’art qui en font l’une des plus riches bibliothèques patrimoniales de France. Dès sa fondation en 1795, l’Institut de France a établi une bibliothèque couvrant l’essentiel des disciplines relevant des cinq Académies. La bibliothèque de l’Institut, ouverte aux académiciens et aux chercheurs accrédités, conserve aujourd’hui 600 000 ouvrages, 9500 titres de périodiques, 8 500 cotes de manuscrits et papiers savants, plusieurs dizaines de milliers de documents iconographiques (estampes, dessins, cartes et plans, photographies), environ 1 500 objets
