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Duguit (Léon), Les trasformations du droit public
Memoire Droit - EAN : 9782845390010
Édition papier
EAN : 9782845390010
Paru le : 1 juil. 1999
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- EAN13 : 9782845390010
- Collection : BIB. L. DUGUIT
- Editeur : Memoire Droit
- Date Parution : 1 juil. 1999
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 304
- Format : H:190 mm L:120 mm
- Poids : 290gr
- Interdit de retour : Retour interdit
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Résumé :
À l’exception du grand traité de droit constitutionnel, les ouvrages de Léon Duguit n’ont jamais été remis à la disposition du public. C’est pourquoi il a été décidé de créer une collection spécifique, la bibliothèque Léon Duguit, qui s’efforcera de réimprimer les textes les plus importants de cet auteur, qu’il s’agisse d’ouvrages complets ou de recueils d’articles ou de conférences.
« Le principe de tout le système du droit public moderne se trouve résumé dans la proposition suivante : ceux qui en fait détiennent le pouvoir n’ont point un droit subjectif de puissance publique ; mais ils ont le devoir d’employer leur pouvoir à organiser les services publics, à en assurer et à en contrôler le fonctionnement. Les actes qu’ils font ne s’imposent et n’ont de valeur juridique que s’ils tendent à ce but. Le droit public n’est plus un ensemble de règles s’appliquant à des sujets de droit d’ordre différent, l’un supérieur, les autres subordonnés, l’un ayant le droit de commander, les autres le devoir d’obéir. Toutes les volontés sont des volontés individuelles ; toutes se valent ; il n’y a pas de hiérarchie des volontés. Toutes les volontés se valent si l’on ne considère que le sujet. Leur valeur ne peut être déterminée que par le but qu’elles poursuivent. La volonté du gouvernant n’a aucune force comme telle ; elle n’a de valeur et de force que dans la mesure où elle poursuit l’organisation et le fonctionnement d’un service public.
Ainsi la notion de service public vient remplacer celle de souveraineté. L’État n’est plus une puissance souveraine qui commande, il est groupe d’individus détenant une force qu’ils doivent employer à créer et à gérer les services publics. La notion de service public devient la notion fondamentale du droit public moderne. Les faits vont le démontrer. »
(Extrait de l’introduction, p. XVIII et XIX)