DE VENT

Passe Du Vent - EAN : 9782845622685
LAURENT FOURCAUT
Édition papier

EAN : 9782845622685

Paru le : 10 janv. 2017

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  • EAN13 : 9782845622685
  • Réf. éditeur : POESIE035
  • Collection : POESIE
  • Editeur : Passe Du Vent
  • Date Parution : 10 janv. 2017
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 122
  • Format : H:220 mm L:140 mm E:7 mm
  • Poids : 180gr
  • Résumé : Dans cette collection, tous les recueils ont la particularité d’être suivis d’un entretien en fin d’ouvrage entre l’auteur(e) et Thierry Renard, responsable littéraire des Éditions La passe du vent.


    L’ENTRETIEN (extrait) :

    Thierry Renard – Laurent Fourcaut, je suis très heureux de pouvoir, à l'occasion de la sortie de ce livre, vous poser quelques questions. Pour moi, vous êtes tellement énigmatique. Vous écrivez presque toujours de la même façon, plutôt sobre et classique, et cependant vos propos sont très actuels. Quel but poursuivez-vous ?

    Laurent Fourcaut – Ce mot de classique qui vous vient s’explique sans doute par le choix que je fais, le plus souvent, de ce mètre noble, qui peut passer pour académique, qu’est l’alexandrin, tant dans ce « poème cinématographique » que dans mes poèmes, sonnets ou dizains. Et aussi par la culture qui est la mienne, culture dont le noyau, en effet, est classique. En relisant ce livre Du vent, j’ai relevé allusions et clins d’œil – quand ce ne sont pas des citations pures et simples – à Rabelais, Racine, Hugo, Baudelaire, Apollinaire, Prévert… Cependant la fantaisie, l’outrance, le mélange des registres, un penchant certain pour la dérision, voire le grotesque, l’absence tant de mesure que de censure relèvent bien davantage d’un baroquisme contemporain. Et nous voilà donc de plain-pied avec l’actualité. Oui, vous avez pleinement raison, ma poésie, dans laquelle j’inclus sans hésiter ce scénario en vers, est en prise sur le monde actuel.
    J’ai écrit ce livre il y a tout juste dix ans, en quelques mois, avec une vraie jubilation, dans des bistrots du Cotentin, cette presqu’île où je vis, au bout de laquelle Jacques Prévert a fini sa vie, et en vue des côtes de laquelle Victor Hugo avait décidé de passer son exil, à Jersey puis à Guernesey, parce qu’ainsi il restait près des côtes de France. Hommes et femmes politiques mentionnés dans le livre sont effectivement ceux de cette époque. La poésie que je choisis d’écrire, je la pense et la pratique comme une riposte à la société dans laquelle nous en sommes réduits à vivre, une société à laquelle le capitalisme mondialisé et les divertissements – autant d’opiums – qu’il est obligé de susciter à flux continu pour n’être pas balayé par ceux à qui il les inflige imposent un nivellement général par le plus bas, le plus inepte, le plus vulgaire, le plus désespérant.
    Tel est donc le but que je poursuis : dire, à ma façon, cet exécrable état de choses, et le dire dans une forme qui soit en elle-même et par elle-même, si peu que ce soit, une manière d’antidote. Contre l’avalanche actuelle (car les choses, durant ces dix dernières années, n’ont fait qu’empirer à grande vitesse) de bêtise, de mensonge, de veulerie et de laideur, il s’agit de tenir, et de se tenir. De là le recours à l’alexandrin, pour une parole qui tienne le coup, mais aussi, et surtout, l’alternative à laquelle les personnages de ce livre ne cessent de se référer pour mieux la construire : le f
  • Biographie : L’AUTEUR :

    LAURENT FOURCAUT est né en 1950 à Alger. Agrégé de lettres classiques, il est professeur émérite de littérature française à l'Université Paris-Sorbonne.
    Spécialiste de Jean Giono, il a publié sur son œuvre plusieurs livres (dont Le Chant du monde de Jean Giono en « Foliothèque » Gallimard) et de très nombreux articles. Il dirige la série Jean Giono de La Revue des lettres modernes (Minard), dont le n° 9, consacré à l’essai Les Vraies Richesses, est paru en 2010.
    Il travaille également sur l’œuvre de Simenon : il est l’auteur d’une lecture suivie de La Vérité sur Bébé Donge dans « La Bibliothèque Gallimard », et de plusieurs articles. Livre en cours sur les premiers romans de Simenon.
    Ses travaux portent encore et surtout sur la poésie française contemporaine : Lectures de la poésie française moderne et contemporaine, A. Colin, collection « 128 », 2005. Il a publié également Claude Nougaro : la bête est l’ange. Imaginaire et poétique (L’Harmattan, 2007). Il a coordonné le numéro 39 de la revue Nu(e) consacré à Esther Tellermann (2008). Un livre écrit en collaboration avec Catherine Duval et Pilote le Hot, Vingt ateliers de slam poésie : de l’écriture à la performance poétiques, est paru en 2008 aux éditions Retz. Nombreux articles enfin sur des poètes contemporains : René Char, Francis Ponge, Paul Éluard, Jacques Roubaud, James Sacré, Antoine Emaz, Dominique Fourcade, Claude Royet-Journoud, William Cliff, Jean-Pierre Verheggen, Christian Prigent...
    Il achève actuellement un livre sur l’œuvre de Dominique Fourcade.
    Poète, il a fait paraître, Sonnets pour rien, aux éditions Tarabuste, collection « DOUTE B. A. T. », en 2006, et En attendant la fin du moi aux éditions Bérénice, collection « Élan », en 2010.
    Laurent Fourcaut est rédacteur en chef de Place de la Sorbonne, revue internationale de poésie de Paris-Sorbonne (six numéros parus).


    QUELQUES-UNES DE SES DERNIERES PUBLICATIONS :

    « Alcools » d’Apollinaire : je est plein d’autres, remembrement et polyphonie, éditions Calliopées, 2015.
    Le Commentaire composé. A. Colin, « 128 », 2005 ; 3e édition, 2010.

    Que ma joie demeure. Écrire-guérir ? (ed.), série Jean Giono n° 8 de La Revue des lettres modernes, Lettres modernes Minard, 2006.

    Raymond Queneau, Zazie dans le métro. Texte intégral et dossier. Gallimard, « Folioplus classiques », 2006.

    Le CAPES externe de Lettres modernes (directeur). Vuibert, 1998. 4e édition mise à jour, 2005.

    Naissance de l'Odyssée, enquête sur une fondation (ed.), série Jean Giono n° 7 de La Revue des lettres modernes, Lettres modernes Minard, 2001.


    Poésie

    Sonnets pour rien. Saint-Benoît-du-Sault, éditions Tarabuste, « DOUTE B.A.T. », 2006.

    En attendant la fin du moi, Paris, éditions Bérénice, « Élans », 2010.
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