Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Dans les rayons de la mort
EAN : 9782869307490
Paru le : 2 mars 1994
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782869307490
- Réf. éditeur : 349716
- Collection : RIVAGES NOIR (P
- Editeur : Rivages
- Date Parution : 2 mars 1994
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 224
- Format : H:170 mm L:110 mm E:16 mm
- Poids : 155gr
-
Résumé :
Un chômeur braqueur poursuivi par la poisse, un géant en blouse blanche dans un asile d'aliénés, une adolescente qui s'ouvre les veines dans une baignoire, un journaliste qui infiltre un gang pour faire une enquête sur les squats, un revolver méchant contre une poitrine de fillette aux yeux clairs, un grand huit qui représente des millions de lumière d'éternité, le blues de Barbès, des sauvages dans les rues, la drogue, la dèche, l'expoir toujours trahi et les cavales impossibles... Il y a tout cela Dans les rayons de la mort de Marc Villard qui propose ici une anthologie de ses meilleures nouvelles. Il écrit, comme d'autres photographient au polaroïd, des instantanés aux couleurs violentes et crues pour dire le monde des perdants, des paumés, des naufragés de la vie... C'est toujours d'une effrayante justesse de ton et ça vous déchire souvent jusqu'à l'âme. (Bertrand Audusse, Le Monde)
- Biographie : "Je suis né le 29 juin 1947 à Versailles. J'avais dix ans quand mes parents ont déménagé à Reims et j'ai poursuivi mes modestes études en Champagne. C'est là également que j'ai commencé à jouer au football. C'est Jonquet et Penverne qui nous entrainaient. Puis retour dans une petite ville des Yvelines : les Clayes Sous Bois. Je rentre à l'Ecole Estienne après le BEPC et je potasse la gravure et la conception graphique avec Albert Flocon et André Barre. En quatrième année, j'opte pour la création graphique avec, comme point fort, la typographie. Pendant ce temps, trois guitaristes me proposent de les rejoindre comme batteur dans leur groupe de rock . Nous tournons durant trois ans dans les Yvelines en reprenant des morceaux créés par d'autres. Je joue au basket, au foot. Un peu de théâtre amateur aussi et, à 20ans, je pars effectuer mon service militaire en Allemagne, à Achern. C'est à cette époque, en 1968, que je commence à écrire de la poésie après avoir laissé choir mes velléités de peintre. Après l'armée, je travaille comme graphiste et publie en 71 mon premier recueil de poèmes qui s'intitule l'Amer. J'animerai au fil des ans plusieurs revues avec des amis poètes : Zone avec Arnaudet, Stardust avec Benoit-Jeannin, Le Grand Huit avec Messac, Kaeppelin, Labarrière et Villecrose. A cette époque, je rencontre Delbourg et Francoeur qui resteront des amis. En 74-75, Bernard Delvaille m'intègre dans son anthologie La Nouvelle Poésie Française. Durant dix ans j'écris exclusivement de la poésie, je me marie et mon fils Edouard nait en 1971. En 1980, je me remarie avec Christine et, parallèlement, me détache de la poésie pour passer à la fiction. Dans le même temps, j'écris un film pour Juliet Berto. En 1981 paraissent simultanément mon premier recueil de nouvelles, Nés pour perdre, mon premier scénario, Neige, et mon premier roman, Légitime démence, écrit en collaboration. Je commence à écrire des chroniques de rock pour le Monde de la Musique et, ceci, durant huit ans. Depuis cette époque, j'ai deux fils de plus, Romain et Antoine, des livres et des scénarios en plus également. Avec Christine, nous avons commis trois aventures littéraires tuées dans l'oeuf. En 1980, une petite maison d'édition, Hemsé, qui publie six livres. En 1996, un magazine littéraire -Ecrivain Magazine- qui connait cinq numéros (Pennac, Harrison, Charyn, Topor et Ellroy). Enfin, nous concoctons un magazine polar, Moisson Noire, dont nous publions un numéro zéro tout en quadri. Mais nous ne parvenons pas à réunir les fonds pour aller plus loin. J'ai recommencé à écrire un peu de poésie et j'ai développé ces dernières années des livres réalisés en collaboration avec des dessinateurs et des photographes ( Loustal, Hyman, Chauzy, Pinelli, Peyraud, Slocombe, Derouineau). J'ai tendance à produire des textes qui font le nombre de pages qu'ils doivent faire. Je ne suis plus du tout obsédé par la notion de roman ou de nouvelle courte. Après avoir rédigé une dizaine de scénarios, je me suis détaché de l'audiovisuel qui traite mal les créateurs à l'origine des films. Si scénario il doit y avoir, je préfère le confectionner pour la BD. J'écris également des fictions, chaque mois, dans Jazzman. J'habite toujours dans le centre de Paris car la ville m'est nécessaire, c'est ma qualité de vie."