Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
DANS LA MAIN DE PERSONNE
Cerf - EAN : 9782204070720
Édition papier
EAN : 9782204070720
Paru le : 25 sept. 2002
23,00 €
21,80 €
Epuisé
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Manquant sans date
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782204070720
- Réf. éditeur : 773937
- Collection : NUIT SURVEILLEE
- Editeur : Cerf
- Date Parution : 25 sept. 2002
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Format : H:214 mm L:135 mm E:13 mm
- Poids : 206gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : « Je gagnai, je perdis ( ... ) je jetai / tout dans la main de personne », dit un poème de « Sprachgitter ». C'est peut-être le geste fondamental de la poésie de Celan. « Personne » est l'Interlocuteur, le destinataire. C'est un écrit d'Ossip Mandelstam, « De l'Interlocuteur », qui inspire à Celan l'essentiel de sa réflexion poétologique. Ce texte fait la théorie de la relation dialogique, celle du poète avec son lecteur à venir, qui peut être aussi un poète à venir. À partir du motif de l'adresse du poème à « personne », Celan durcit les positions de Mandelstam. L'acte de confier une bouteille à la mer, don passant d'une main d'homme à l'autre, comme un mot de passe, un schibboleth, n'est pas un échange de contenus, mais un « Geschick » : envoi de destin. Aussi la métaphore « du serrement de mains » vient-elle remplacer celle du « dialogue ». Pour Celan, sa relation à Mandelstam est l'« exemplum » de la relation dialogique. Il s'identifie au poète russe, représentant de la génération des « poètes gaspillés ». Mandelstam lui enseigne le sens tragique de l'histoire, et aussi le primat de la dimension existentielle et éthique de l'écriture, au-delà de tout formalisme. Dans cette relation, le « destin » intervient en trois temps, ou à trois niveaux distincts. À partir de la « direction », Celan-l'Interlocuteur déchiffre le vivre-écrire de Mandelstam comme un destin. Puis il tire la leçon : Mandelstam lui enseigne ce qu'est écrire, quand l'écriture doit produire son propre destin. Enfin, dans certains poèmes de « La Rose de personne », l'identification à Mandelstam induit les plus curieux effets autoprophétiques. Le présent commentaire met en relation les poèmes du livre dédié à Mandelstam avec les proses théoriques de Celan, dont certaines, jusque-là inédites en français, sont données à lire.