Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
D'architectures n°329 : L'intelligence (artificielle) de l'image - Octobre 2025
D Architecture - EAN : 3663322134173
Édition papier
EAN : 3663322134173
Paru le : 10 oct. 2025
18,00 €
17,06 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 3663322134173
- Editeur : D Architecture
- Date Parution : 10 oct. 2025
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : M
- Nombre de pages : 100
- Format : H:300 mm L:230 mm E:8 mm
- Poids : 482gr
- Résumé : Peut-on comparer la révolution que nous promet la génération d’images par intelligence artificielle à celle que l’invention de la photographie a provoquée dans le monde de la peinture ? L’IA va-t-elle supplanter et corrompre l’art « grâce à l’alliance naturelle qu’elle trouvera dans la sottise de la multitude » comme le déplorait Baudelaire en 1859 ? Si les enjeux de l’IA sont vertigineux - comme il est désormais convenu de qualifier ce sujet – nous avons voulu dans ce numéro d’octobre les circonscrire à la question de la représentation architecturale. Pour l’architecte, l’image est avant tout un outil d’anticipation. Elle relève de deux statuts : sous forme de croquis ou d’esquisse elle accompagne son travail de conception, alors que sous forme de rendu elle permet d’offrir une idée plus concrète du projet pour ses futurs utilisateurs. À partir des années 90 les premières images numériques n’essayaient pas d’imiter le rendu à la main. Ce dernier permettait autant de prévisualiser le projet que d’exprimer la patte de son concepteur, son intuition créatrice. Au contraire, les premières perspectives numériques ont utilisé leur puissance de calcul pour tendre vers le réalisme : une illusion d’objectivité sensée convaincre de la fidélité entre ce qui est proposé et ce qui sera réalisé. Si les nouvelles images générés par IA poussent l’hyperréalisme encore plus loin, par leur nature elles diffèrent cependant des rendus numériques, puisqu’elles sont à la fois générées par un prompt - un scenario - et l’utilisation d’une bibliothèque d’images, voir des millions d’images stockées dans le big data. Elles sont donc à la fois intensément déterminées, tout en étant le fruit du hasard et de l’inattendu, comme si paradoxalement l’image acquérait par ce processus itératif une forme d’autonomie. Dans l’architecture, les frontières entre conception, image et photographie n’ont jamais été aussi poreuses, à tel point que l’on ne sait parfois plus qui contamine qui. Pour commencer à saisir la portée de ces bouleversements, nous avons rencontré deux acteurs majeurs de l’image d’architecture : Éric de Broche des Combes, créateur de Luxigon et Olivier Campagne alias Oliver Country et son célèbre site instagram.









