Cinq années de ma vie, 1894-1899

Books On Demand - EAN : 9782322274673
DREYFUS ALFRED
Édition papier

EAN : 9782322274673

Paru le : 10 avr. 2021

19,00 € 18,01 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782322274673
  • Réf. éditeur : 164852
  • Editeur : Books On Demand
  • Date Parution : 10 avr. 2021
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 180
  • Format : H:210 mm L:148 mm E:12 mm
  • Poids : 270gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : RÉSUMÉ : "Cinq années de ma vie, 1894-1899" est l'autobiographie poignante d'Alfred Dreyfus, une figure centrale de l'une des plus grandes affaires judiciaires de l'histoire française. Dans ce récit introspectif, Dreyfus relate avec une précision émotive les événements qui ont marqué sa vie durant les cinq années de son emprisonnement injuste sur l'île du Diable, après avoir été accusé à tort de trahison. À travers ses écrits, le lecteur est plongé dans l'univers carcéral oppressant et inhumain qu'il a enduré, tout en découvrant sa résilience et sa détermination à prouver son innocence. Le livre offre un aperçu détaillé des conséquences de l'antisémitisme rampant de l'époque et de la mécanique judiciaire biaisée qui a conduit à sa condamnation. Dreyfus décrit également les rares moments de réconfort, les lettres échangées avec sa famille, et la lueur d'espoir maintenue par les efforts de ses soutiens, notamment Émile Zola et d'autres intellectuels qui ont lutté pour sa réhabilitation. Ce témoignage est non seulement un document historique précieux mais aussi un cri de justice et d'humanité face à l'injustice. En lisant ces pages, le public est invité à réfléchir sur les thèmes de la justice, de la vérité et de la dignité humaine. L'AUTEUR : Alfred Dreyfus est né le 9 octobre 1859 à Mulhouse, dans une famille juive alsacienne. Il intègre l'École polytechnique en 1878, puis choisit une carrière dans l'artillerie de l'armée française. Sa vie bascule en 1894 lorsqu'il est accusé de haute trahison pour avoir prétendument livré des secrets militaires à l'Allemagne. Malgré l'absence de preuves solides, il est condamné à la dégradation militaire et à la déportation en Guyane. L'affaire Dreyfus devient un scandale national et international, illustrant les préjugés antisémites de l'époque. En 1899, après une longue bataille juridique et médiatique, il est ramené en France pour un nouveau procès, où il est à nouveau condamné mais pardonné. En 1906, Dreyfus est finalement réhabilité et réintégré dans l'armée. Il termine sa carrière militaire en 1918 avec le grade de lieutenant-colonel. Dreyfus passe le reste de sa vie dans l'ombre, marqué par les épreuves qu'il a traversées. Il meurt le 12 juillet 1935 à Paris. Son histoire a laissé une empreinte indélébile sur la société française, symbolisant la lutte contre l'injustice et l'antisémitisme.
  • Biographie : Alfred Dreyfus, né à Mulhouse le 9 octobre 1859 et mort à Paris le 12 juillet 1935, est un officier français d'origine alsacienne et de confession juive. Il a été victime, en 1894, d'une machination judiciaire qui est à l'origine d'une crise politique majeure des débuts de la IIIe République, l'affaire Dreyfus (1894-1906). Durant ces années de troubles, une large partie de l'opinion française se divise entre dreyfusards et anti-dreyfusards. Le 15 octobre, il est arrêté et incarcéré à la prison du Cherche-Midi pour espionnage au profit de l'Allemagne. Il passe en conseil de guerre à Paris le 19 décembre 1894 ; le procès se déroule à huis clos. Dreyfus est défendu par un avocat pénaliste talentueux, Edgar Demange, de confession catholique, choisi par son frère Mathieu. Cet avocat tente de démontrer à la Cour l'insuffisance des charges pesant sur l'accusé puisque les différentes expertises en écritures produites se contredisent ; l'une de celles-ci a été effectuée par Bertillon. Mais, contre toute attente, Dreyfus est condamné le 22 décembre à l'unanimité pour trahison, « à la destitution de son grade, à la dégradation militaire, et à la déportation perpétuelle dans une enceinte fortifiée », c'est-à-dire au bagne en Guyane. Il n'est pas condamné à mort, cette peine ayant été abolie pour les crimes politiques depuis 1848. Pour les autorités, la presse et le public, les quelques doutes d'avant procès sont dissipés. Son cas est évoqué devant la Chambre des députés et il ne trouve alors aucun défenseur, pas même en la personne de Jean Jaurès qui le condamne à la tribune ou de Clemenceau, les deux soulignant que la peine de mort venait d'être appliquée à un jeune soldat insolent en vertu du Code de justice militaire. Alfred Dreyfus est dégradé le 5 janvier 1895 dans la cour d'honneur de l'École militaire de Paris devant une foule haineuse tenue à distance qui crie notamment « À mort Judas ! Mort au juif ! ».Le 21 février 1895, Alfred Dreyfus est embarqué sur le Ville-de-Saint-Nazaire, qui accoste à l'île Royale le 8 mars. Gardé secrètement sur l'île Royale, il pose pied sur l'île du Diable. Les conditions de détention sont pénibles : il est surveillé jour et nuit par des gardiens relevés toutes les deux heures. Il a interdiction de parler à ses geôliers, qui ne peuvent à leur tour lui parler. À partir du 14 avril 1895, le prisonnier tient son journal mais l'interrompt le 10 septembre 1896 « tellement las, tellement brisé de corps et d'âme".
Haut de page
Copyright 2025 Cufay. Tous droits réservés.