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Cantiques spirituels, cahier 2 : Carême
Symetrie - EAN : 9790231801385
Édition papier
EAN : 9790231801385
Paru le : 20 mai 2014
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- EAN13 : 9790231801385
- Réf. éditeur : SYM-138
- Editeur : Symetrie
- Date Parution : 20 mai 2014
- Disponibilite : Provisoirement non disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 42
- Format : H:297 mm L:210 mm E:5 mm
- Poids : 140gr
- Résumé : Peu de recueils musicaux de l’époque de Louis XIII rassemblent autant d’énigmes que ces Cantiques spirituels. Un auteur jadis très apprécié mais tombé dans l’oubli, une inspiration composite puisant dans tous les registres de la musique religieuse de l’époque, une édition très soignée accumulant les singularités graphiques et stylistiques… autant de pistes qui mènent à la découverte de cette collection d’unica de la musique française au xviie siècle. Tournée vers le lointain passé de la musique polyphonique aussi bien que vers des pratiques novatrices dont les éditions contemporaines ne laissent encore rien filtrer, la matière multiforme des Cantiques a tôt fait de démentir la trompeuse modestie du titre du recueil. Charles de Courbes s’y révèle un poète musicien très au fait de la complexité de son temps, empruntant à des répertoires parallèles, mais distincts, de quoi constituer un ensemble savamment ordonnancé, propre à refléter l’actualité d’une année riche en événements de poids pour le roi Louis XIII et son proche entourage. La présente édition, assortie d’un fac-similé de la source originale, met pour la première fois à disposition du lecteur l’intégralité des 37 pièces qui constituent les Cantiques de de Courbes. L’auteur y apparaît sous un jour nouveau à la lumière de documents encore inexploités, permettant de prendre toute la mesure d’une découverte artistique fascinante, entre Renaissance tardive et baroque.
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Biographie :
Charles de Courbes est d’abord l’auteur d’un recueil de vers publié en 1613, Le Parisis. Insérée dans ce recueil, une mention d’hommage à la mémoire de la reine Louise de Lorraine, veuve d’Henri III, permet de déduire que l’auteur est vraisemblablement né vers 1585 et que ses jeunes années ont eu pour cadre le château de Chenonceau, dans le proche entourage de la reine Louise. Resté par la suite attaché aux cercles ayant gravité à proximité des souverains, de Courbes se signale à nouveau lors de l’annonce des futures noces de Louis XIII avec Anne d’Autriche. Cet événement, survenu le 29 janvier 1612, forme la trame principale du Parisis, de pair avec une série de révérences poétiques dont les dédicataires nous permettent de reconstituer le milieu fréquenté par de Courbes. Outre la famille royale, une imposante série de magistrats, médecins et parlementaires vient pointer vers la noblesse de robe, en association avec quelques représentants de la haute bourgeoisie. Ces mentions sont toutefois complétées par des références amicales aux chantres de la Chapelle royale, ainsi qu’à des musiciens, amis et amies qui viennent achever le tableau par une touche artiste. De Courbes appartient de fait aux trois cercles représentés dans le Parisis : la famille royale a été son univers depuis l’enfance ; artiste, il l’est par des compositions de poète musicien qui lui valent de flatteuses comparaisons à Orphée dans les poèmes liminaires du Parisis ; et quant au milieu de la magistrature, Charles l’intègre de façon certaine en faisant l’acquisition d’offices royaux d’élu et lieutenant particulier à une date inconnue, située entre 1613 et 1622. Il devient alors responsable juridique de la levée et du paiement des impôts dans une élection particulière, c’est-à-dire d’un territoire administratif situé au sein d’une élection principale, mais éloigné du siège central de ladite élection. On ignore où se situaient les territoires couverts par les offices de de Courbes, ce qui n’empêche pas ce dernier de mentionner son statut d’élu et lieutenant particulier avec une certaine ostentation sur la page de titre des Cantiques spirituels. On doit y lire la fierté, peut-être l’orgueil de leur détenteur, mais sans doute aussi un sentiment inavoué d’incertitude quant à la stabilité de leur valeur. On perd ensuite complètement la trace de Charles de Courbes. Un office du saint sacrement à cinq voix et luth portant son nom, mais aujourd’hui perdu, est publié en 1623. Des documents d’archives ont par ailleurs permis de trouver la mention d’un certain Charles de Courbes en 1628, organiste parisien à l’église Saint-Sauveur, dont il est probable, mais non certain, qu’ils concernent notre musicien.