Camus, militant communiste

Gallimard - EAN : 9782072699214
,
Édition papier

EAN : 9782072699214

Paru le : 23 févr. 2017

25,00 € 23,70 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782072699214
  • Réf. éditeur : G00063
  • Collection : HORS SERIE CONN
  • Editeur : Gallimard
  • Date Parution : 23 févr. 2017
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 400
  • Format : H:205 mm L:140 mm E:26 mm
  • Poids : 390gr
  • Résumé : À la rentrée de 1935, Albert Camus, porté par son " goût de la justice", adhère à ce qui deviendra l'année suivante le Parti communiste d'Algérie (PCA) et s'attache à la création d'une Maison de la Culture et du Théâtre du Travail. L'expérience, où il s'était promis de "garder les yeux ouverts", ne dépasse pas deux ans. Elle inspirera durablement la prévention de l'écrivain à l'égard de toutes formes de stalinisme. La compréhension de cet épisode est aujourd'hui profondément renouvelée par des documents et souvenirs inédits remontant aux acteurs directs, par le témoignage enfm publié de l'ancien dirigeant communiste Amar Ouzegane, par des archives en provenance du Komintern jusque-là inaccessibles, mais aussi par une relecture attentive de plusieurs écrits de Cmnus lui-même. On y vérifie que celui-ci a bien été écarté du PCA pour ne pas s'être résigné à la répression frappant les premiers nationalistes algériens issus de l'Étoile nord-africaine ; et qu'en ce temps de procès de Moscou, la mesure s'inscrit dans une longue série d'exclusions qui conduit à des règlements de comptes jusqu'après les massacres de 1945. On y redécouvre pourtant toute la vivacité de compagnonnages politiques et culturels qui, de manière parfois inattendue, se prolongent au sein de la Résistance algéroise, puis parmi les "Libéraux" de l'après-1954. Le trajet de Camus militant communiste interroge ainsi, tour à tour, les déconvenues du Front populaire, les impasses de la politique du PCF sur la question coloniale, le lien entre combats démocratiques, quête d'une culture méditerranéenne et attentes d'une algérianité pluraliste, en même temps qu'il côtoie "l'absurde et l'inutile" auxquels, face aux réalités d'appareil, s'expose un engagement sincère.
Haut de page
Copyright 2025 Cufay. Tous droits réservés.