Camus entre Plotin et Nietzsche

Ovadia - EAN : 9782363921246
SAROCCHI JEAN
Édition papier

EAN : 9782363921246

Paru le : 19 nov. 2014

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  • EAN13 : 9782363921246
  • Réf. éditeur : 0220
  • Collection : LPC
  • Editeur : Ovadia
  • Date Parution : 19 nov. 2014
  • Disponibilite : Disponible
  • Format : H:190 mm L:125 mm
  • Poids : 500gr
  • Résumé : Quarante années de relations suivies avec Camus, l’obligation non seulement de le lire, ce qui est rarement une corvée, mais de lire aussi, ce qui l’est souvent, toutes sortes d’études le concernant, la plupart écrites dans ce style universitaire qui n’est pas un style, engagent à éviter comme la peste les thèmes attendus et les développements de règle. Or la multitude d’études ou d’esquisses dont Camus est le souffre-douleur expose fatalement à la redondance si l’on ne s’avise pas de trouver un nouvel angle d’observation, un point de vue qu’on peut espérer insolite.[...]Entre Nietzsche et Plotin ou entre Plotin et Nietzsche, il y a, à vue de survol, un abîme. Et la même vue de survol imposerait à un frivole examinateur le constat que l’un de ces philosophes n’a intéressé Camus que dans les parages circonstanciels de son Mémoire d’Etudes Supérieures tandis que l’autre l’a harcelé, stimulé, aiguillonné jusqu’à ses dernières heures. Reportons-nous à L’Homme révolté : Nietzsche y occupe quinze pages, y revient à la page ultime où l’image finale de l’arc à tendre reprend celle de « l’arc le plus tendu qui soit ». Plotin n’y est pas cité une seule fois. Par ailleurs la tentation est forte de situer aux deux pôles opposés de la philosophie le penseur qui prétend n’être tout entier qu’un corps et celui qui aux dires de son biographe Porphyre n’aurait pas voulu de corps du tout. Alors « Entre Plotin et Nietzsche » - titre captieux - cela ne suggèrerait pas comme « Entre oui et non », premier essai de L’Envers et l’endroit, un mouvement oscillatoire peut-être un compromis une transaction délicate et/ou ironique, cela désignerait, comme il apparaît dans Noces, comme il se confirme dans Le Mythe de Sisyphe, le départage sans ombre d’hésitation entre un idéalisme qu’on a cru un moment recevable parce qu’il se situait au couchant lumineux de la pensée grecque dans le plan esthétique de la contemplation mais dont on s’écarte résolument et un réalisme dionysiaque dont les capiteuses vapeurs ont agi sur le principe spirituel dès avant que l’on ait goûté à la translucide gelée des Ennéades. L’un serait au mieux une tentation passagère à laquelle on ne cède pas, qu’on repousse même avec fougue, l’autre un grand ascendant, un allié substantiel dont on pourra biren se séparer un peu mais sans jamais se résoudre à rompre.
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