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Babil - Je ne plaisante pas avec l'humour
Efcar - EAN : 9791092293043
Édition papier
EAN : 9791092293043
Paru le : 4 avr. 2013
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- EAN13 : 9791092293043
- Editeur : Efcar
- Date Parution : 4 avr. 2013
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 223
- Format : H:210 mm L:148 mm E:13 mm
- Poids : 140gr
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Résumé :
« Je ne plaisante pas avec l’humour », ce célèbre aphorisme de Karinthy doit-il être pris au pied de la lettre ? Laissons le soin au lecteur de ce volume de tenter une réponse à cette question. En tout cas l’affirmation est révélatrice de l’esprit de Frigyes Karinthy : faire rire en instillant un doute sur le sérieux, la satire ou l’humour de son propos, selon le cas.
Les traducteurs ont choisi de grouper les textes de ce volume, parus tout au long de la vie de l’auteur en six chapitres : l’écrivain qui met en scène lui-même et ses collègues ; le couple et les femmes, thème inévitable de l’humoriste ; la nature humaine et la politique avec un détour par la vie militaire ; le ridicule dans la vie quotidienne ; la vie de bureau et les entreprises ; et enfin les enfants, objets d’un regard où les adultes ne sont jamais épargnés.
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Biographie :
Il y a peu de pays dont la littérature ne recèle un "enfant terrible", un esprit dont les déclarations font le régal des anthologistes et les commérages des éditorialistes . En leur temps, tous les traits d’humour sont attribués à ces excentriques, avec ou sans justification. Tristan Bernard a joué ce rôle chez nous pendant de nombreuses années ! Oscar Wilde, en son temps a été chargé de tous les bons mots d'Angleterre. En Hongrie, le producteur professionnel de feux d'artifices verbaux, le héros d'anecdotes innombrables était Frigyes Karinthy. Des recueils de nouvelles et quatre romans ont été édités en français : "Capillaria ou le pays des femmes", "Danse sur la corde", "Reportage céleste" et "Voyage autour de mon crâne".
Comme la plupart des auteurs hongrois, Karinthy écrivait pour les journaux la moitié du temps. Il écrivait régulièrement pour un hebdomadaire de théâtre et deux ou trois articles par semaine pour un groupe de quotidiens à grand tirage. Ses essais, ses articles, ses contributions occasionnelles paraissaient dans d'autres magazines. Il avait rarement le temps de s'asseoir et d'écrire longuement ! Il avait pourtant des centaines de projets de travaux d'envergure ; aucun d'entre eux ne s'est réalisé. Il se moqua cruellement de lui-même dans une nouvelle où il met en scène un écrivain qui a une idée prodigieuse : il prévoit de la développer dans une série en cinq volumes ; mais il devient progressivement de moins en moins ambitieux ; il passe d'un roman de un million de mots à une tragédie en cinq actes ; d'un poème épique à un recueil de nouvelles, jusqu'à ce que, pour avoir à dîner, il jette tout en un aphorisme de deux lignes. Karinthy faisait souvent cela, mais ses œuvres complètes montrent qu'en dépit de l'usure journalière, il trouva le temps et l'énergie d'écrire l'essentiel de ce qu'il avait à dire.
Le célèbre "Voyage autour de mon crâne" est un livre exceptionnel : un homme, un intellectuel, décrivant la dégradation de son propre cerveau à travers espoirs et désespoirs. Même l’opération qui lui restitue la santé est décrite en détail par le patient, incluant (la première fois dans l’histoire) l’ouverture de son crâne exposant le cerveau à l’air : beaucoup plus qu’une curiosité littéraire médicale, c’est le triomphe de l’esprit sur la matière, la victoire de l’intelligence sur la souffrance.
Karinthy est mort le 29 août 1938. Cette mort n’avait rien à voir avec son opération : il laçait ses chaussures dans sa chambre d’hôtel à Siófok (ville d’eaux sur le lac Balaton). Il est tombé en avant, victime d’une rupture d’anévrisme.
Dans un certain sens, il a eu la chance de ne pas assister aux années sombres du nazisme qui a durement sévi en Hongrie en particulier en 1944. Il était d’ascendance juive et sa femme Aranka a été assassinée à Auschwitz.