Après les tristes

EAN : 9782953337051
MANDON/BOYFRED
Édition papier

EAN : 9782953337051

Paru le : 18 juil. 2025

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  • EAN13 : 9782953337051
  • Date Parution : 18 juil. 2025
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 108
  • Format : H:210 mm L:297 mm E:11 mm
  • Poids : 650gr
  • Résumé : On dit souvent plus tard, mais nous ne vieillissons pas toujours.
    On dit souvent combien on tient à ce qui nous retient, mais cela ne peut suffire à ne pas nous glisser des mains.
    On dit que le temps perdu ne se rattrape plus, mais que fait-on du temps qui reste ?
    Après les tristes, comment ne plus faire et faire encore et faire avec et sans, tout à la fois ?

    Quand Ovide écrit les Tristes entre l’an 9 et l’an 12 de notre ère, il est exilé à Tomis sur les rives de la mer Noire et il se souvient avec nostalgie de Rome qu’il a dû quitter. Il évoque dans ces poèmes en forme de lettres sa solitude et sa crainte d’avoir perdu l’inspiration poétique. Les raisons de son exil par Auguste sont mystérieuses ; il mentionne seulement avoir vu quelque chose qu’il n’aurait pas dû voir.
    Que n’aurais-je pas dû voir en face ?
    Est-ce encore une question.

    On dit qu’après la pluie vient le soleil, mais sèche-t-il aussi les larmes ?
    Après les tristes, il reste à tout faire comme seul on peut faire sans autre choix que faire corps avec ce qui reste de possibilités.

    On doit pardonner aux morts de n’être plus vivants et ne pas regretter de l’être encore.
    Après les tristes, j’en suis réduit à être qui je suis.
    Mais ne pouvons-nous pas aussi être augmentés de ce qui nous réduit et nous conduit à quitter notre armure.

    Après les tristes, que reste-t-il de qui l’on est de qui l’on était ?

    Ce n’est pas un tombeau, encore moins un mémorial ou un caveau. Ce sont des mots à l’encre noire comme la cendre que j’ai dispersé sur l’île où tout a commencé pour que cela devienne un paysage.
    Après les tristes, on ne va pas sur la tombe qui n’existe pas pour se souvenir ou pleurer, on l’emménage à l’intérieur comme un cercle de croissance en supplément de soi et on continue la traversée.
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