Apologie du silence

Arfuyen - EAN : 9782845901407
MAUMJEAN ALAIN
Édition papier

EAN : 9782845901407

Paru le : 22 oct. 2009

16,50 € 15,64 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782845901407
  • Réf. éditeur : 841795
  • Collection : CAHIERS D'ARFUY
  • Editeur : Arfuyen
  • Date Parution : 22 oct. 2009
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 184
  • Format : H:205 mm L:136 mm E:14 mm
  • Poids : 234gr
  • Résumé : S'il fallait situer Alain Maumejean, ce serait sans doute du côté de Beckett et de Blanchot, de Cioran et de Michaux. Une écriture sans concession, qui traque l'auteur et le lecteur après lui dans les méandres de tous les mensonges consolateurs et le laisse seul et nu face au peu de lui-même : « que dire d'une telle chronique de vacuité se vouant à la plainte, quand il est cependant exclu de ne rien dire, quand de n'attendre rien ne supporte pas la malédiction de se taire... que me dire d'autre que cela seul : qu'il ne m'est pas permis de ne plus rien attendre. ce qu'il faut nommer silence, serait-ce ici ce que je ne sais pas dire alors que, pour toi, ô mon lecteur, et ce seul autre qui revient à moi-même, s'il faut que nous demeurions ensemble, c'est de retourner ensemble au silence qui est ce qu'ensemble nous disons. » Pas de poèmes, qui seraient déjà l'acceptation d'une convention, d'une finalité. Masi une prose tâtonnante, taraudante, vrillante. Incertaine, quoique somptueuse souvent. Et d'autant plus exigeante de précision et d'élégance que sûre seulement de son incapacité foncière, de son inaptitude radicale, de son échec définitif à dire ce qui seul serait à dire. Une écriture qui n'est que l'impossibilité du silence. Car si l'écriture ne peut rien dire, si le silence enferme à jamais ce qui seul mériterait d'être dit, au moins l'écriture peut-elle célébrer le silence, s'en faire l'écho, de la même manière qu'un mot prononcé dans le vide d'une grotte n'a d'autre sens que d'en faire entendre le vide... Une écriture sans attente - puisque à jamais la langue est infirme à dire le secret qui dans l'écriture cherche à se dire. Une écriture cependant plus que tout nécessaire puisqu'elle engage tout l'être. Puisque ce désir de dire est notre être même : « il reste à murmurer, écrit Maumejean, que ce que nous sommes sont des mots, et que ce murmure passe le seuil de toute appréhension ». Depuis trente ans, Alain Maumejean a choisi de vivre en rigoureux accord avec son chemin d'écriture, dans la solitude et le détachement. Ses correspondants sont comme une petite société secrète. Chaque année, il leur adresse par courrier l'unique texte qu'il s'autorise à écrire, au mois de février, pour rester tout le reste de l'année dans le silence.
  • Biographie : Alain Maumejean est né à Tunis le 29 août 1942 Il perd sa mère très tôt et passe sa prime enfance chez ses grands-parents maternels. Du fait du changement d'affectation de son père, militaire de carrière, il quitte la Tunisie en 1953 pour la région parisienne. Pensionnaire, puis étudiant désoeuvré jusqu'en 1966. Il écrit de nombreux poèmes à partir de 1963. Son premier texte est remarqué par les Éditions du Seuil qui publieront plus tard, alors qu'il a déjà quitté Paris, ses Aèmes 3. Durant ces années seront déterminantes pour lui les intuitions de Hölderlin et des écrits gnostiques. En 1966, fuite dans le Lot qu'il doit abandonner en 1972 pour un séjour de six années dans le Tarn-et-Garonne. Vie à la campagne, à la fois précaire et privilégiée. Le tennis, qui fut l'un des dilettantismes de son adolescence, aura raison de lui : il devient enseignant dans cette discipline en 1978. C'est grâce à cette activité qu'il a subvenu à ses besoins. Il vit depuis 1979 près d'Uzès, dans le Gard. Outre les textes parus au Seuil et chez Arfuyen, il a fait paraître à tirage très limité plusieurs textes : Il y a Mondrian Il y a (Ottezec, 1996) ; la conférence sur le pal d'amour (ivre dumaime, 1997) ; à ne pouvoir le voir, à ne le devoir dire (ibid., 1997) ; les usages, intégral (ibid, 2000) ; qui est là ? rien de trop (ibid, 2000). Il a publié des textes dans diverses revues, notamment Actuels (Paris, 1968), Poésie d'ici (Nice, 1980), C' (Paris, 1970) et L'Autre (Paris, 1990).
Haut de page
Copyright 2025 Cufay. Tous droits réservés.