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Antonin Katre, de l'Urbex au Post-Graffiti - Art urbain, perspectives
EAN : 9788412861525
Paru le : 15 mai 2025
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- EAN13 : 9788412861525
- Réf. éditeur : 1031792
- Editeur : El Viso
- Date Parution : 15 mai 2025
- Disponibilite : Pas encore paru
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 240
- Format : H:289 mm L:249 mm E:39 mm
- Poids : 1.634kg
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Résumé :
Katre est un artiste plasticien qui a marqué le champ de l'art urbain par l'originalité de sa démarche. Mêlant architecture et peinture, son travail permet de rendre visible des lieux abandonnés et d'amener une réflexion sur l'occupation des territoires en milieu urbain.
Katre est un artiste plasticien qui a marqué le champ de l'art urbain par l'originalité de sa démarche. Mêlant architecture et peinture, son travail permet de rendre visible des lieux abandonnés. Cette fascination pour les lieux en désuétude est une occasion pour Katre d'amener une réflexion sur l'occupation des territoires en milieu urbain. Sa réflexion est aussi marquée par l'absence humaine et la place des anciens lieux de production et de travail sur le territoire local. Avec ses façades extérieures immenses, son travail invite habitants, travailleurs, retraités, enfants et promeneurs à réagir, s'exprimer et faire parler les lieux en phase d'être oubliés (ou qui le sont parfois déjà).
Photographie, sérigraphie, bois, carton, verre, vieux plans, métaux, plexi, papier d'usine... les matériaux utilisés par Katre sont pour partie issus de récupérations in situ. Grâce à l'intervention plastique sur ses photos, Katre modifie les repères géométriques et les architectures, c'est une déstructuration graphique de ces lieux marqués eux-mêmes d'une déstructuration temporelle et climatique. En cela, son travail contribue à interroger le regard que l'on porte sur des lieux désaffectés, et participe à sa manière à documenter ces espaces, à les rendre vivants, à les immortaliser.
Katre s'inspire de ces espaces oubliés pour créer des dynamiques fortes contribuant à donner une impression de vitalité dans ces lieux pourtant partiellement détruits et vides. Ainsi, on peut retrouver sur certaines séries une lettre de couleur vive – souvent la lettre K de son nom – assimilable à des traits explosifs ou de vitesse. L'œuvre finale, complexe, se caractérise par une composition dynamique et contrastée, les flashs de couleur se confondant avec les gravats et barres métalliques des lieux photographiés, eux bien réels.