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Résumé :
La présente traduction d’Aiol permettra, nous l’espérons, de compléter notre édition du manuscrit, tout en offrant une lecture plus largement accessible de ce récit multiforme que Paul Zumthor, dans son Histoire littéraire de la France, a qualifié de « sorte de roman réaliste mi-satirique, mi-héroïque ». Aiol entreprend la reconquête des fiefs et des honneurs de son père Élie, injustement exilé par l’empereur Louis, à cause des calomnies du traître Makaire ; il assurera, dans le même élan, son statut de chevalier valeureux, après avoir quitté, naïf et pauvre, sa forêt natale. Ses aventures trépidantes et sans cesse renouvelées, nourries par une riche thématique, permettent à l’auteur de jouer sur plusieurs registres. La tonalité guerrière et violente de l’épopée tient, certes, une grande place, mais celle, plus sentimentale, du roman colore les amours contrariées du jeune héros avec Mirabel, la belle Sarrasine ; l’influence du fabliau se fait aussi sentir dans la part accordée au rire et à la dérision, quelquefois la plus grossière. La traduction, vers à vers, a tenté de refléter le rythme parfois heurté, mais allègre, de l’original de ce long poème.
Biographie :
Jean-Marie Ardouin, agrégé, docteur et membre du Groupe de recherche sur l’épique (Sorbonne), a précédemment édité le texte original de cette chanson de geste dans la collection des Classiques français du Moyen Âge.