Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
A terre, un journal
Alidades - EAN : 9782906266681
Édition papier
EAN : 9782906266681
Paru le : 15 mai 2006
5,00 €
4,74 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782906266681
- Collection : CREATION
- Editeur : Alidades
- Date Parution : 15 mai 2006
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 44
- Format : H:210 mm L:125 mm E:4 mm
- Poids : 90gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : On est, avec Didier Roubin, dans une écriture de l’entre-deux, à la rencontre du journal et du poème en prose, où se mêlent rêveries de mémoire, notes prises au vif, instants détachés, le tout teinté d’une dimension méditative. Le mouvement d’ensemble est dynamique, ne serait-ce que parce que chaque page, ou chaque instantané, s’inscrit dans le déroulement temporel ; mais cette dynamique est contredite par le temps d’arrêt qu’exige la qualité poétique du propos. Chaque texte vaut pour lui seul, ouvrant sur des espaces qui excèdent celui restreint de la page donnée à la lecture, obligeant à la pause, forçant à quelque chose qui est de l’ordre de la station. À terre est, aussi bien, un récit, un journal de voyage, mais d’un voyage immobile, ou quasi immobile, dans l’espace, qui suppose la descente en soi. Non sur le mode de l’introspection, bien évidemment, mais plutôt à la manière d’une conscience attentive tout autant à ce qui l’entoure qu’à la façon dont elle se construit et se découvre au sein de ce qui l’entoure. L’écriture elle-même n’échappe pas à ce mouvement pour ainsi dire phénoménologique : «de temps en temps un mot, une goutte de pluie sur une bâche en plastique dans une cour d’immeuble, un plic! plus haut, plus clair qu’un autre...». Elle est le medium et l’objet, par quoi apparaissent tous les objets auxquels elle confère la particularité de leur présence : Roubin écrit sur un mode mineur, pas «à la maréchale» ; c’est ce qui fait qu’on est prêt à entrer dans son propos, à en accepter l’empathie, et somme toute à faire conaissance.