Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
: LA CENDRE DES LARMES
Passe Du Vent - EAN : 9782845622517
Édition papier
EAN : 9782845622517
Paru le : 28 févr. 2015
10,00 €
9,48 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782845622517
- Réf. éditeur : POESIE028
- Collection : POESIE
- Editeur : Passe Du Vent
- Date Parution : 28 févr. 2015
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 136
- Format : H:220 mm L:140 mm E:9 mm
- Poids : 218gr
-
Résumé :
LE LIVRE :
Recueil poétique d’un auteur algérien de langue française, La Cendre des larmes d’Abed Manseur. Ici, c’est un autre point de vue qui est donné en partage, une langue française blessée, malmenée, parfois même détournée… Abed Manseur s’autorise une liberté constante et s’il ne se prend jamais très au sérieux, il prend notre langue – à ses propres dépens – très au sérieux.
Sa poésie est sonore et intuitive. Elle chante dans les vents du matin, ceux de France comme ceux d’Algérie. Avec lui, la parole d’emblée est commune. Ce serait peut-être cela, changer la vie…
Thierry Renard, éditeur
Extrait de la préface de Monique Delord :
C’est par le plus grand des hasards que je me suis heurtée, un jour, à des mots qui ont agi sur moi comme un aimant ; des mots de ma langue maternelle, des mots de la langue française et pourtant il y avait un plus, un je ne sais quoi qui me faisait revenir en arrière, relire pour comprendre. Qui était cet homme qui s’adressait à moi ? Qui était cet homme qui réussissait (comme d’autres poètes ou écrivains « rencontrés » tout au long de ma vie) à faire en sorte que ce qui était écrit semblait l’être pour moi.
Partie à sa recherche, j’ai trouvé Abed Manseur, algérien, vivant à Sidi Bel Abbès, qui disait être un faiseur de trucs ... Un faiseur de trucs, c’était quoi ?
Les jours passent, les semaines, les mois et maintenant les années et je n’ai plus lâché les « trucs » du « faiseur » ...
Pour moi, j’ai rencontré un poète qui a son originalité, qui a l’art de jouer avec les mots comme un jongleur avec toutes ses balles mais aussi avec des objets non identifiés, un poète qui parle des petites choses de la vie, des gens, des lieux, des battements de cœur, des morts, des rêves, des guerres, des injustices, des fous etc ... d’une façon en apparence complètement anodine mais qui, en quelques vers pimentés de mots inventés, détournés, disent ce que l’on possède de plus précieux, notre seule vraie richesse : la Vie. Un poète qui marche sur un fil, sans balancier, sans filet, au-dessus de la terre et en-dessous des étoiles pour dire le plus souvent l’indicible, cet indicible qui n’est qu’une grande humanité.
Le recueil présenté ici, La Cendre des Larmes, dont le titre à lui seul ressemble à une énorme contradiction, qui nous conduit dans les dédales de ses tourments, de ses regrets parfois, de ses espoirs toujours, j’ai eu le privilège et le bonheur de le voir naître sous mes yeux. De mots en mots, de vers en vers, c’est le voyage vers l’introuvable...
« Les rivières désossées
Se vident de leurs sèves
Eteindre la salive de l’esprit
Courent apaiser l’haut
D’un être désert ».
Anodin ? Insolite ?... Certainement pas. Il faut se laisser bercer, il faut lire à voix haute parce que ce sont des poèmes qui chantent, qu’on entend davantage avec les oreilles qu’avec les yeux même si les deux méthodes mènent au cœur. C’est la seule façon de saisir réellement le jeu des mots, parfois déroutant toujours précis -
Biographie :
L’AUTEUR :
Né le sept août 1965 à Sidi-Bel-Abbès, une ville à l’ouest en Algérie.
« Mon enfance fut bercée entre mon lieu de naissance et la petite ville où mon père travaillait. J’ai quitté brusquement les prés pour aller au loin, étudier les lettres françaises, à l’Université d’Es-Sénia, Oran. Au début des années sombres, comme celles de mon pays ou de ma vie, j’ai entamé l’enseignement de la langue que j’aime, fait tous les paliers à cause des étrangers à cette passion. J’ai rompu avec cet amour parce qu’on voulait m’imposer une façon d’aimer que je récuse toujours. L’écriture m’a accompagné plus que toute autre personne sur cette terre, elle me suit depuis quarante ans. Et me voilà ce jour... Impoésie, mon premier recueil de poésie a été publié par Blurb en janvier 2013 ».