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GENESE DES CIVILISATIONS - DIEU ENTRE L'ORALITE ET LES ECRITURES
Afrique Vivante - EAN : 9791091994033
Édition papier
EAN : 9791091994033
Paru le : 20 août 2022
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- EAN13 : 9791091994033
- Collection : GENESE DES CIV.
- Editeur : Afrique Vivante
- Date Parution : 20 août 2022
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 912
- Format : 4.00 x 24.00 x 17.00 cm
- Poids : 1.372kg
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Résumé :
Fruit de 30 ans de recherche, donc 6 ans d’écriture, le livre apporte un éclairage inédit sur une question qui représente, aujourd’hui encore, un angle mort de notre histoire.
Jusque-là, nos civilisations se comprennent respectivement en partant de l’invention de l’écriture en Mésopotamie et en Égypte. Ce seuil de l’histoire a relégué les arts iconographiques des civilisations antérieures, sahariennes notamment, dans les pré-écritures nommées pictogrammes et idéogrammes, autrement dit, dans un passé muet. Et c’est ce seuil que l’on apprend encore à l’école depuis le XIXe siècle, partout dans le monde.
Or, ce sont ces civilisations totémiques nées et maturées initialement au Sahara durant des millénaires qui inventent l'écriture. La question qui se pose alors est la suivante : en situant le commencement des civilisations humaines dans la genèse totémique de l’art d’écrire dont les plus anciennes archives de pierre se trouvent au Sahara, quelle compréhension générale de l’Histoire obtient-on ? Comment se comprennent dès lors les civilisations égyptiennes et mésopotamiennes nées à la charnière de l'usage des pictogrammes totémiques : les totems-lettres, et leur évolution vers l'écriture arbitraire, c'est-à-dire dissociée de ses clefs totémiques ? Comment situe-t-on l’avènement des civilisations gréco-romaine, la naissance et l'évolution du Judaïsme, du christianisme, des religions orientales, de l'islam ? Comment se comprennent les traditions culturelles africaines et amérindiennes précoloniales ? Quels sont les principaux éléments disponibles qui permettent de construire cette histoire ? Le livre apporte des réponses inédites à ces questions.
Pour cela, ce livre vient combler un vide. Il réalise la première synthèse d'un récit commun d'existence des peuples antiques, et donc, d'une histoire commune partagée, depuis les civilisations orales respectives, d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique. En même temps, il met en lumière le personnage du scribe, l'artisan inventeur à la fois des pictogrammes et de l'écriture et, le témoin historique des transformations de la psychologie humaine, depuis les pictogrammes totémiques jusqu'à la chaîne d'évolution et de promotion des savoirs générés par l’art d’écrire ; une chaîne qui, non seulement représente la colonne vertébrale de l’Histoire, mais aussi, explique, mieux que tout autre concept, les problèmes contemporains créés par la rencontre des civilisations orales et les religions du Livre qu’elles ont promues, ainsi que la confrontation récurrente, au long des âges, entre les civilisations de l’oralité et celles générées par l’écriture.
Le cheminement du scribe, dans l’espace et dans le temps, éclaire ainsi, respectivement, l’avènement de chaque religion, ainsi que l’histoire des peuples d’Europe, d’Asie, d’Afrique et d’ailleurs. Il procure par conséquent une nouvelle intelligence des défis auxquels les civilisations modernes sont confrontées, dans le contexte de la mondialisation.
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Biographie :
Joséphine Zibi est une camerounaise. Elle est licenciée en anthropologie et détient un DEA de théologie.
Après une thèse inachevée en théologie, sur l’appropriation des Écritures bibliques au sortir de l’oralité, suite au décès de son directeur de recherche, elle entreprend une recherche-action sur l’appropriation des ressources de l’écriture par les peuples d’Afrique, sortant collectivement de l’oralité au vingtième siècle. Cela, en utilisant des projets d’eau potable en milieu rural au Cameroun comme terrain de recherche, pendant 11 ans. Elle a publié deux livres sur ce sujet. Elle présente ici une synthèse inédite, issue de trente années de recherche, sur ce sujet qui constitue un angle mort de l’Histoire.